#accueil
Expulsions et déontologie : un cocktail explosif pour les travailleurs sociaux des centres d'accueil
La question de l’accueil des demandeurs d’asile et, au-delà, celle du sort réservé aux sans-papiers et aux clandestins peuvent s’appréhender àcourt, à moyen et à long terme. Chacune de ces perspectives est porteuse d’enjeux et d’interrogations spécifiques pour le travail social. À court terme,c’est le sort du protocole d’accord – vivement critiqué – conclu entre Fedasil et l’Office des étrangers (voir Alter Échos n° 192) quirequiert l’attention. À moyen terme, c’est un avant-projet de loi sur la politique d’accueil, en cours de finalisation au sein du cabinet du ministre de l’Intégrationsociale Christian Dupont (PS) qui figure au centre des débats. Et à long terme, la question posée est celle de la transformation des missions assignées aux assistantssociaux : d’un cadre éthique inscrit dans la droite ligne de la Déclaration des droits de l’homme et marqué par une volonté d’accroissement del’égalité de fait, les politiques sociales connaîtraient depuis une trentaine d’années un glissement vers la gestion de la fracture sociale et le contrôlede ceux que Robert Castel appelle les « surnuméraires ». C’est en prenant appui sur le court terme et l’actualité chaude des arrestations dans les centres que laPlate-Forme de vigilance pour les réfugiés et les sans-papiers1 et le Comité de vigilance en travail social2 ont voulu remettre en question ces tendances defond – dépassant la seule question des demandeurs d’asile – et peser sur le processus législatif en cours.
Les projets Equal de Cofetis pour la traduction et l’interprétariat social
Cofetis (Coordination fédérale de la Traduction et de l’Interprétariat social) est une asbl créée en avril 2005 par des services de traduction etd’interprétariat social (Setis) belges. Elle compte actuellement dix-neuf membres flamands, wallons et bruxellois et s’est engagée dans deux projets Equal et un projet FER afin demener ses missions à bien1. Cofetis bénéficie également du soutien du ministère fédéral de l’Intégration sociale.
Le CPAS de Bruxelles-Ville jette une « Passerelle pour l’autocréation d’emploi »
Job Office1, le service d’insertion socioprofessionnelle du CPAS de Bruxelles-Ville a lancé un projet d’autocréation d’emploi. Il répond à une demanderéelle.
Expulsions et déontologie : un cocktail explosif pour les travailleurs sociaux des centres d’accueil
La question de l’accueil des demandeurs d’asile et, au-delà, celle du sort réservé aux sans-papiers et aux clandestins peuvent s’appréhender àcourt, à moyen et à long terme. Chacune de ces perspectives est porteuse d’enjeux et d’interrogations spécifiques pour le travail social. À court terme,c’est le sort du protocole d’accord – vivement critiqué – conclu entre Fedasil et l’Office des étrangers (voir Alter Échos n° 192) quirequiert l’attention. À moyen terme, c’est un avant-projet de loi sur la politique d’accueil, en cours de finalisation au sein du cabinet du ministre de l’Intégrationsociale Christian Dupont (PS) qui figure au centre des débats. Et à long terme, la question posée est celle de la transformation des missions assignées aux assistantssociaux : d’un cadre éthique inscrit dans la droite ligne de la Déclaration des droits de l’homme et marqué par une volonté d’accroissement del’égalité de fait, les politiques sociales connaîtraient depuis une trentaine d’années un glissement vers la gestion de la fracture sociale et le contrôlede ceux que Robert Castel appelle les « surnuméraires ». C’est en prenant appui sur le court terme et l’actualité chaude des arrestations dans les centres que laPlate-Forme de vigilance pour les réfugiés et les sans-papiers1 et le Comité de vigilance en travail social2 ont voulu remettre en question ces tendances defond – dépassant la seule question des demandeurs d’asile – et peser sur le processus législatif en cours.
Les associations de promotion du logement sont (enfin !) agréées…
Après plusieurs années de revendications et d’attente, le secteur des APL (Associations de promotion du logement) est enfin reconnu et subsidié. Mais il semble plus maigrequ’avant.
Zones franches en Wallonie : détaxer ne suffit pas
Le plan Marshall wallon1 parle de créer des zones franches pour les entreprises. La méthode s’inspire largement du modèle français, qui connaît desrésultats variables, heureux et malheureux. Tout dépend des acteurs locaux.
Incendies et expulsions à Paris : regard en miroir
Fin de l’été, les incendies à Paris ont à nouveau posé les problématiques des logements insalubres et de la crise du logement. En corollaire surgit laquestion des expulsions d’étrangers qui en ont résulté.
Le « Plan Marshall » : des conséquences pour la formation
Ce qui était médiatiquement né sous le titre de « Plan Marshall » a donc été renommé. Et c’est ainsi que sont nées « les actionsprioritaires pour l’avenir wallon ». Présenté le 30 août à la presse, le document se décline en cinq axes1. C’est principalement – mais pasexclusivement – le cinquième d’entre eux qui intéressera le monde dela formation.
Un protocole d'accord entre l'Office des Étrangers et Fedasil soulève de vives critiques
À peine le rapport d’activités 2004 de Fedasil était-il mis sous presse qu’un protocole d’accord entre l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile etl’Office des Étrangers faisait l’objet de vives critiques de la part d’une série d’associations1. En cause : l’encadrement que Fedasil offrirait aux arrestationseffectuées dans ses centres en vue d’un éloignement (selon le nouvel euphémisme administratif pour « expulsion »). C’est ainsi que, depuis début juillet– soit un mois déjà avant la mise en oeuvre du protocole contesté –, 56 résidants de centres d’accueil ont été arrêtés et 39expulsés.
Un protocole d’accord entre l’Office des Étrangers et Fedasil soulève de vives critiques
À peine le rapport d’activités 2004 de Fedasil était-il mis sous presse qu’un protocole d’accord entre l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile etl’Office des Étrangers faisait l’objet de vives critiques de la part d’une série d’associations1. En cause : l’encadrement que Fedasil offrirait aux arrestationseffectuées dans ses centres en vue d’un éloignement (selon le nouvel euphémisme administratif pour « expulsion »). C’est ainsi que, depuis début juillet– soit un mois déjà avant la mise en oeuvre du protocole contesté –, 56 résidants de centres d’accueil ont été arrêtés et 39expulsés.
Flandre : Les sans-logis sont de plus en plus souvent des femmes immigrées
Selon des chiffres publiés par le Vlaams Steunpunt Algemeen Welzijnswerk (VSAW), en Flandre, plus d’un sans-logis sur quatre est désormais un immigré. Ce chiffrereprésente un triplement en vingt ans, et presque un doublement en deux ans. Parmi ces SDF, un grand nombre de femmes, et même de jeunes filles : elles représententdésormais un tiers de la population des sans-abri; 11 % d’entre elles ont « cherché un certain temps » avant de réussir à être accueillies et 6% d’entre elles ontmême vécu quelque temps dans la rue, une situation impensable il y a encore quelques années.
Eléa : projet de cité bioclimatique à caractère social
La Ville de Mouscron vient de terminer son étude préliminaire à un projet de cité bioclimatique à caractère social. La phase de réalisation estprévue pour 2006.
