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Regard critique · Justice sociale

Edito

Réhabilitons la Journée internationale de la femme

Journée internationale du vol spatial habité (12 avril). Journée internationale du yoga (21 juin). Journée internationale de l’amitié (30 juillet). Journée internationale des toilettes (19 novembre). Ces rendez-vous à venir au cours de l’année 2016, triés de façon tout à fait arbitraire, se trouvent tous sur la liste des 127 journées internationales reconnues par l’ONU. Et sans paraître insultant, on peut dire que leurs thématiques ont de quoi faire sourire.

Journée internationale du vol spatial habité (12 avril). Journée internationale du yoga (21 juin). Journée internationale de l’amitié (30 juillet). Journée internationale des toilettes (19 novembre). Ces rendez-vous à venir au cours de l’année 2016, triés de façon tout à fait arbitraire, se trouvent tous sur la liste des 127 journées internationales reconnues par l’ONU. Et sans paraître insultant, on peut dire que leurs thématiques ont de quoi faire sourire.
Ces dédicaces farfelues ne doivent cependant pas faire oublier que des enjeux beaucoup plus importants bénéficient eux aussi de leurs journées internationales. Parmi elles, on trouve notamment la Journée internationale de la femme, le 8 mars prochain. Dans la plupart des pays communistes du «bloc de l’Est», la Journée de la femme eut une grande importance dès la première moitié du vingtième siècle. Tout cela était mis en scène pour des raisons de propagande et dans le cadre de régimes totalitaires, certes. Mais l’important n’est pas là: l’accent était mis, aussi, sur l’émancipation. Dès 1977, c’est l’ONU qui conseilla à tous ses membres d’organiser une journée pour les droits des femmes. L’objectif était simple: revendiquer l’égalité et faire le bilan sur la situation des femmes dans la société.
On ne peut pas non plus arguer du fait qu’il s’agissait d’un simple fait divers, tant le côté massif des violences faites aux femm...

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Journée internationale du vol spatial habité (12 avril). Journée internationale du yoga (21 juin). Journée internationale de l’amitié (30 juillet). Journée internationale des toilettes (19 novembre). Ces rendez-vous à venir au cours de l’année 2016, triés de façon tout à fait arbitraire, se trouvent tous sur la liste des 127 journées internationales reconnues par l’ONU. Et sans paraître insultant, on peut dire que leurs thématiques ont de quoi faire sourire.
Ces dédicaces farfelues ne doivent cependant pas faire oublier que des enjeux beaucoup plus importants bénéficient eux aussi de leurs journées internationales. Parmi elles, on trouve notamment la Journée internationale de la femme, le 8 mars prochain. Dans la plupart des pays communistes du «bloc de l’Est», la Journée de la femme eut une grande importance dès la première moitié du vingtième siècle. Tout cela était mis en scène pour des raisons de propagande et dans le cadre de régimes totalitaires, certes. Mais l’important n’est pas là: l’accent était mis, aussi, sur l’émancipation. Dès 1977, c’est l’ONU qui conseilla à tous ses membres d’organiser une journée pour les droits des femmes. L’objectif était simple: revendiquer l’égalité et faire le bilan sur la situation des femmes dans la société.
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Julien Winkel

Julien Winkel

Journaliste

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