« Nous avons ouvert les portes, et cela va continuer ainsi. » Suite à cette déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan le 27 février dernier, des milliers de réfugiés se sont précipités à la frontière gréco-turque dans l’espoir d’atteindre l’Europe. Au lendemain de cette annonce, Türkiye se trouve à quelques kilomètres du poste-frontière de Pazarkule avec ses cinq enfants et son mari. Cette mère de famille syrienne, originaire d’Alep, vit en Turquie depuis quatre ans. En quête d’un meilleur avenir pour leurs enfants, sa famille n’a pas hésité une seconde avant de prendre la route. La déception se lit sur le visage de Türkiye. Elle ne s’attendait pas à se retrouver coincée dans la zone tampon face aux forces de l’ordre grecques et leurs coups de gaz lacrymogènes. Elle ne s’attendait pas, non plus, à devoir passer plusieurs nuits dans ce camp de fortune dans le froid et la pluie. Enfin, cette famille, comme des milliers d’autres, ne s’attendait pas être utilisée comme moyen de pression politique contre l’Europe, incapable de fournir une réponse humaine à cette crise.
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