Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Petite enfance / Jeunesse

Rachid Madrane: «Donner une autre image de l'aide à la jeunesse»

Rachid Madrane, ministre de l’Aide à la jeunesse et des Maisons de justice, a accordé un long entretien à Alter Échos. Il explique quelles sont ses priorités et fait au passage quelques annonces.

Rachid Madrane, ministre de l’Aide à la jeunesse et des Maisons de justice, a accordé un long entretien à Alter Échos. Il explique quelles sont ses priorités et fait au passage quelques annonces.
Alter Échos: La déclaration de politique communautaire est très floue concernant l’aide à la jeunesse. Pouvez-vous préciser quelles sont vos priorités?
Rachid Madrane: Nous sommes dans une période importante, charnière, qui est celle de la 6e réforme de l’État. Tout un travail législatif va être mis en œuvre, car cette réforme s’accompagne de nouvelles compétences en matière de protection de la jeunesse. La Fédération Wallonie-Bruxelles va avoir la capacité d’organiser les mesures qui peuvent être prises à l’égard des mineurs qui ont commis des faits qualifiés infractions. Le défi sera d’intégrer au mieux ces mesures et de clarifier l’organisation du secteur. Nous allons donc adopter un nouveau décret dans le domaine de la protection de la jeunesse et au passage revoir celui de 1991 pour le moderniser. Ce sera l’occasion de clarifier l’organisation du secteur et de redonner ses lettres de noblesse à la prévention.
A.É.: La prévention sera donc une priorité?
R.M.: Oui, une de mes grandes priorités. La prévention, c’est un secteur dans lequel j’ai travaillé, dans le cadre de contrats de quartier, avec les AMO. Je pense qu’il est important d’aller au contact des jeunes, dans les quartier...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

En savoir plus

Rachid Madrane, ministre de l’Aide à la jeunesse et des Maisons de justice, a accordé un long entretien à Alter Échos. Il explique quelles sont ses priorités et fait au passage quelques annonces.
Alter Échos: La déclaration de politique communautaire est très floue concernant l’aide à la jeunesse. Pouvez-vous préciser quelles sont vos priorités?
Rachid Madrane: Nous sommes dans une période importante, charnière, qui est celle de la 6e réforme de l’État. Tout un travail législatif va être mis en œuvre, car cette réforme s’accompagne de nouvelles compétences en matière de protection de la jeunesse. La Fédération Wallonie-Bruxelles va avoir la capacité d’organiser les mesures qui peuvent être prises à l’égard des mineurs qui ont commis des faits qualifiés infractions. Le défi sera d’intégrer au mieux ces mesures et de clarifier l’organisation du secteur. Nous allons donc adopter un nouveau décret dans le domaine de la protection de la jeunesse et au passage revoir celui de 1991 pour le moderniser. Ce sera l’occasion de clarifier l’organisation du secteur et de redonner ses lettres de noblesse à la prévention.
A.É.: La prévention sera donc une priorité?
R.M.: Oui, une de mes grandes priorités. La prévention, c’est un secteur dans lequel j’ai travaillé, dans le cadre de contrats de quartier, avec les AMO. Je pense qu’il est important d’aller au contact des jeunes, dans les quartier...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Cédric Vallet

Cédric Vallet

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)