Malgré les mises en garde des associations et des CPAS, le ministre MR de l’Intégration sociale a décidé d’imposer à tous les nouveaux bénéficiaires du revenu d’intégration un «projet individualisé d’intégration sociale», poétiquement appelé PIIS. Willy Borsus n’a pas suivi les recommandations d’une étude qu’il avait lui-même commanditée. Au-delà de l’impact social qu’aura le PIIS, ce choix politique risque de mettre à mal la philosophie même de la loi sur les CPAS en réintroduisant dans l’aide sociale le pouvoir arbitraire des politiques locales.
Un contrat d’activation sociale contraignant pour tous les usagers du CPAS… Du côté associatif, c’est la stupeur et l’indignation. Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), avec une dizaine d’autres associations et les syndicats, a même organisé une manifestation le 25 avril pour s’y opposer. La Fédération wallonne des assistants sociaux des CPAS (Féwasc) déplore, elle, le choix du gouvernement fédéral» et parle de «scénario du pire» à propos de la généralisation du PIIS.
[do action="citation"]Certains CPAS font du PIIS un outil d’accompagnement social, d’autres un moyen de pression sur l’usager pour tester sa «disposition au travail».[/do]
Pour rappel, cette forme d’activation sociale n’est pas une nouveauté puisque les usagers de moins de 25 ans y sont déjà soumis. Mais le projet de loi du ministre de l’Intégration social...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
Malgré les mises en garde des associations et des CPAS, le ministre MR de l’Intégration sociale a décidé d’imposer à tous les nouveaux bénéficiaires du revenu d’intégration un «projet individualisé d’intégration sociale», poétiquement appelé PIIS. Willy Borsus n’a pas suivi les recommandations d’une étude qu’il avait lui-même commanditée. Au-delà de l’impact social qu’aura le PIIS, ce choix politique risque de mettre à mal la philosophie même de la loi sur les CPAS en réintroduisant dans l’aide sociale le pouvoir arbitraire des politiques locales.
Un contrat d’activation sociale contraignant pour tous les usagers du CPAS… Du côté associatif, c’est la stupeur et l’indignation. Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), avec une dizaine d’autres associations et les syndicats, a même organisé une manifestation le 25 avril pour s’y opposer. La Fédération wallonne des assistants sociaux des CPAS (Féwasc) déplore, elle, le choix du gouvernement fédéral» et parle de «scénario du pire» à propos de la généralisation du PIIS.
[do action="citation"]Certains CPAS font du PIIS un outil d’accompagnement social, d’autres un moyen de pression sur l’usager pour tester sa «disposition au travail».[/do]
Pour rappel, cette forme d’activation sociale n’est pas une nouveauté puisque les usagers de moins de 25 ans y sont déjà soumis. Mais le projet de loi du ministre de l’Intégration social...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
Aller plus loin
Malgré les mises en garde des associations et des CPAS, le ministre MR de l’Intégration sociale a décidé d’imposer à tous les nouveaux bénéficiaires du revenu d’intégration un «projet individualisé d’intégration sociale», poétiquement appelé PIIS. Willy Borsus n’a pas suivi les recommandations d’une étude qu’il avait lui-même commanditée. Au-delà de l’impact social qu’aura le PIIS, ce choix politique risque de mettre à mal la philosophie même de la loi sur les CPAS en réintroduisant dans l’aide sociale le pouvoir arbitraire des politiques locales.
Un contrat d’activation sociale contraignant pour tous les usagers du CPAS… Du côté associatif, c’est la stupeur et l’indignation. Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), avec une dizaine d’autres associations et les syndicats, a même organisé une manifestation le 25 avril pour s’y opposer. La Fédération wallonne des assistants sociaux des CPAS (Féwasc) déplore, elle, le choix du gouvernement fédéral» et parle de «scénario du pire» à propos de la généralisation du PIIS.
[do action="citation"]Certains CPAS font du PIIS un outil d’accompagnement social, d’autres un moyen de pression sur l’usager pour tester sa «disposition au travail».[/do]
Pour rappel, cette forme d’activation sociale n’est pas une nouveauté puisque les usagers de moins de 25 ans y sont déjà soumis. Mais le projet de loi du ministre de l’Intégration social...