Le principe du référent social est bien accepté par les directions des sociétés de logement. Le rôle qui leur est assigné varie toutefois d'une société à l'autre, avec une tension entre l'intervention individuelle de terrain et le travail de mise en réseau
Comment les directions des sociétés de logement ont-elles reçu la volonté du gouvernement wallon de les doter d'un référent social ? Plutôt bien ! Le fait que le dispositif prévoit un soutien pour financer une partie du salaire de la nouvelle recrue n'est sans doute pas étranger à l'accueil positif qui a été réservé à cette nouvelle fonction. Certains regrettent que l'idée initiale de subsidier entièrement le salaire du référent n'ait pas pu être mise en place. Mais ils concèdent qu'en ces temps difficiles, le soutien même partiel est louable.
L'arrivée de ce référent social représente surtout, pour les directions des sociétés de logement, une véritable reconnaissance de leur rôle social qui mine de rien, met du baume au cœur des personnes en charge de la gestion de ces organismes de logement aux missions spécifiques. Mais cette reconnaissance ne fait souvent qu'entériner une situation de fait où des travailleurs étaient déjà chargés de missions sociales ou socio-techniques.
Renforcer le pôle social
« Nous rencontrons de nombreuses difficultés liées aux incivilités, à l'éducation des personnes qui bénéficient des logements s...