Cartes prépayées, home-banking, paiement par GSM… Les nouveaux moyens de paiement se multiplient pour faciliter la vie des usagers. Mais une étude menée par Financité (Réseau financement alternatif) pointe les exclusions qu’ils peuvent engendrer.
Les nouveaux moyens de paiement ne favorisent pas l'inclusion financière. Un rapport commandité par Euffi (European foundation for financial inclusion), réalisé sur base d’une étude du Réseau financement alternatif, conclut même à des formes d’exclusion. L'étude s'est concentrée sur cinq types de publics vulnérables : les personnes handicapées, les migrants, les personnes surendettées, les seniors et les personnes à bas revenus. Des publics qui n’ont pas pour habitude d’utiliser tablettes, smartphones et autres ordinateurs pour effectuer leurs paiements. « Quels que soient les acteurs concernés par l’inclusion financière, on n’avait jamais abordé le sujet sous cet angle-là, commente Olivier Jerusalmy, chargé de projet au Réseau financement alternatif[x]1[/x]. Finalement, on s’est rendu compte qu’avec l’émergence de nouveaux moyens de paiement, d’autres se referment ! Désormais, payer en cash occasionne des frais, toute opération manuelle également, il y a de moins en moins d’agences, il faut faire la file… D’où la question : comment font les gens qui n’ont pas accès à ces moyens de paiement modernes ? »
Les migrants en tête des exclus...
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Cartes prépayées, home-banking, paiement par GSM… Les nouveaux moyens de paiement se multiplient pour faciliter la vie des usagers. Mais une étude menée par Financité (Réseau financement alternatif) pointe les exclusions qu’ils peuvent engendrer.
Les nouveaux moyens de paiement ne favorisent pas l'inclusion financière. Un rapport commandité par Euffi (European foundation for financial inclusion), réalisé sur base d’une étude du Réseau financement alternatif, conclut même à des formes d’exclusion. L'étude s'est concentrée sur cinq types de publics vulnérables : les personnes handicapées, les migrants, les personnes surendettées, les seniors et les personnes à bas revenus. Des publics qui n’ont pas pour habitude d’utiliser tablettes, smartphones et autres ordinateurs pour effectuer leurs paiements. « Quels que soient les acteurs concernés par l’inclusion financière, on n’avait jamais abordé le sujet sous cet angle-là, commente Olivier Jerusalmy, chargé de projet au Réseau financement alternatif[x]1[/x]. Finalement, on s’est rendu compte qu’avec l’émergence de nouveaux moyens de paiement, d’autres se referment ! Désormais, payer en cash occasionne des frais, toute opération manuelle également, il y a de moins en moins d’agences, il faut faire la file… D’où la question : comment font les gens qui n’ont pas accès à ces moyens de paiement modernes ? »
Les migrants en tête des exclus...