L’aménagement des gares révèle le pouvoir de la propriété foncière et la faiblesse des habitants. Face aux rapports de force structurellementinégaux entre acteurs de l’aménagement urbain, deux orientations à conjuguer : d’une part, renforcer la réglementation en faveur de la concertation et donnerles moyens aux habitants d’exercer une citoyenneté active ; d’autre part exercer des pressions sur le Fédéral.
Les gares, bien que de moins en moins nombreuses, connaissent depuis quelques années un regain d’intérêt dans les grandes villes. Pensées d’abord comme lieuxd’arrivée, donc comme vitrines pour les visiteurs, leurs réaménagements sont conçus pour rivaliser sur le marché de la concurrence entre territoires. Lapriorité devient l’image, au détriment de la dimension structurante de la gare pour le tissu urbain environnant. Le peu de cas fait des activités voisinant les gares enrénovation et des riverains en est un indice. Un autre réside dans le manque d’intégration fonctionnelle, architecturale ou urbanistique de la gare dans la ville, soitqu’elle n’a pas été pensée, soit que la hiérarchie d...
Les quartiers des gares, entre développement urbain et détricotage social
Quartiers des Guillemins (Liège) et du Midi (Bruxelles) : deux espaces de luttes urbaines qui soulèvent des enjeux démocratiques de premier plan.
manu
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