Le Conseil flamand de la jeunesse a sondé 750 jeunes sur les rapports qu'ils entretiennent avec le VDAB. Résultats accablants.
L'enquête porte sur 750 jeunes âgés de 16 à 30 ans. 19 % d'entre eux sont à la recherche d'un emploi, mais ils sont seulement 13 % à déclarer bien connaître le VDAB. Et 70 % de ces jeunes estiment que le parent flamand du Forem et d'Actiris/Bruxelles Formation ne les aide pas vraiment bien à trouver un emploi. « Plus ils connaissent le VDAB, moins ils sont contents », constate Lotta Coenen, du Conseil flamand de la jeunesse. « Il y a un manque d'informations manifeste et les jeunes trouvent qu'une approche individuelle fait largement défaut. »
Pour Janne Vermeersch, 23 ans, qui a trouvé un emploi dans l'administration depuis cette enquête, ces doléances n'ont rien de surprenant. « Pendant mes études d'assistante sociale, j'ai eu des matières comme du droit social. J'étais donc familiarisée avec le travail du VDAB. Mais cela ne m'a pas empêchée d'éprouver des difficultés à choisir mon propre statut sur leur site web. Ils emploient toute une terminologie officielle à laquelle je ne comprenais rien. » Il lui a fallu passer trois coups de téléphone à un bureau du VDAB pour compléter son inscription.
Björn Rzoska, député régional pour Groen, a demandé des comptes. « Le VDAB déclare être en contact avec 93 % des jeunes. Ce qui veut dire que les jeunes en que...