Ces dernières années, le CPAS de La Louvière a été confronté à une recrudescence de faits violents à l’égard de travailleurs comme de bénéficiaires. Depuis un an, un plan global de gestion de l’agressivité a été mis en place…
Des tee-shirts déchirés qui flottent au vent. Une action symbolique pour dénoncer les violences que rencontraient les travailleurs du CPAS de La Louvière. C’était en mars 2018. À l’époque, deux assistants sociaux avaient été pris à partie par un usager mécontent. L’un d’eux avait tenté de calmer le jeu, mais le bénéficiaire avait préféré la violence physique au dialogue. Un épisode loin d’être isolé: cela fait plusieurs années que le personnel du CPAS est confronté à l’augmentation de la violence dans ses locaux et réclamait des mesures pour endiguer le problème.
L’année 2019 a été le coup de grâce après une altercation entre usagers au sein du CPAS. Depuis l’été dernier, un plan global de gestion de l’agressivité a été instauré. Parmi ces mesures, celle de la présence permanente d’une société de gardiennage. Un mal nécessaire, tant selon le personnel que la direction. «Il ne s’agissait pas de confier cette mission à des têtes brûlées. Nous travaillons avec des publics fragilisés et nous avons recherché des profils spécifiques. Nous ne voulions pas que la présence d’agents de gardiennage soit un frein supplémentaire pour les usagers pour qui il est souven...