Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Emploi/formation

Le plan Tandem a-t-il crevé?

Fini le plan Tandem? D’après le secteur non marchand, il serait en tout cas sur le point de dérailler. Dans la ligne de mire des syndicats: le gouvernement fédéral.

Fini le plan Tandem? D’après le secteur non marchand, il serait en tout cas sur le point de dérailler. Dans la ligne de mire des syndicats: le gouvernement fédéral.
Le gouvernement fédéral a-t-il tué le «plan tandem»? À écouter certains intervenants du secteur non marchand, on serait tenté de le croire. Le recul de l’âge du crédit-temps fin de carrière de 55 à 60 ans pour les premières demandes, décidé par le gouvernement fédéral, viendrait le mettre à mal.
En place depuis 2004 en Belgique francophone et germanophone, le plan Tandem n’a rien à voir avec le monde du vélo. Mais il concerne par contre bien deux personnes, deux travailleurs du non-marchand de la CP 319.02 et la CP 332, l’un plus âgé que l’autre. Adossé aux crédits-temps de fin de carrière, ce système permet à un travailleur «âgé» de passer à mi-temps. Le temps de travail libéré est quant à lui mis à profit par l’employeur pour engager un jeune travailleur (soit de zéro à trois ans d’ancienneté à l’engagement selon les secteurs). Il est même contraint de le faire.
En fin de compte, tout le monde serait gagnant. L’employeur, qui ne paie pas plus cher dans l’opération. Le jeune travailleur, à qui l’on propose un emploi mi-temps. Et le travailleur âgé qui, d’après les syndicats, se retrouverait avec 80% de son salaire en poche. Comment? Grâce à l’intervention d’un fonds «Old timer» lui versant un complément à son salai...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Aller plus loin

Fini le plan Tandem? D’après le secteur non marchand, il serait en tout cas sur le point de dérailler. Dans la ligne de mire des syndicats: le gouvernement fédéral.
Le gouvernement fédéral a-t-il tué le «plan tandem»? À écouter certains intervenants du secteur non marchand, on serait tenté de le croire. Le recul de l’âge du crédit-temps fin de carrière de 55 à 60 ans pour les premières demandes, décidé par le gouvernement fédéral, viendrait le mettre à mal.
En place depuis 2004 en Belgique francophone et germanophone, le plan Tandem n’a rien à voir avec le monde du vélo. Mais il concerne par contre bien deux personnes, deux travailleurs du non-marchand de la CP 319.02 et la CP 332, l’un plus âgé que l’autre. Adossé aux crédits-temps de fin de carrière, ce système permet à un travailleur «âgé» de passer à mi-temps. Le temps de travail libéré est quant à lui mis à profit par l’employeur pour engager un jeune travailleur (soit de zéro à trois ans d’ancienneté à l’engagement selon les secteurs). Il est même contraint de le faire.
En fin de compte, tout le monde serait gagnant. L’employeur, qui ne paie pas plus cher dans l’opération. Le jeune travailleur, à qui l’on propose un emploi mi-temps. Et le travailleur âgé qui, d’après les syndicats, se retrouverait avec 80% de son salaire en poche. Comment? Grâce à l’intervention d’un fonds «Old timer» lui versant un complément à son salai...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Julien Winkel

Julien Winkel

Journaliste

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)