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Regard critique · Justice sociale

Justice

L’architecture de Leuze, lumineuse mais pas très innovante

Troisième prison inaugurée en moins de sept mois dans le cadre du Masterplan, Leuze-en-Hainaut devrait accueillir 300 hommes ainsi que 12 femmes dans un pavillon indépendant. Visite avec les architectes du projet.

©Pierre Jassogne

Troisième prison inaugurée en moins de sept mois dans le cadre du Masterplan, Leuze-en-Hainaut devrait accueillir 300 hommes ainsi que 12 femmes dans un pavillon indépendant. Visite avec les architectes du projet.
De la prison de Leuze-en-Hainaut, on a déjà tout dit ou presque : qu’elle faisait grincer des dents, à cause des services mis à la disposition de détenus qui arriveront au mois d’août; cette prison, c’est comme «passer d’une cabane à une villa», lisait-on dans L’Avenir. La présence d’un frigo ou d’un ordinateur, avec un accès limité à Internet dans les cellules (notamment pour favoriser les contacts du détenu avec les services internes ou pour suivre des modules d’e-learning), en a hérissé plus d’un, dénonçant un certain «luxe».
Pour les architectes du projet, s’occuper d’une prison était une première. Trois bureaux ont participé: DDS&Partners, Assar et le bureau néerlandais Storimans Wijffels, qui s’est occupé de la célèbre prison de Tilburg qui accueille des prisonniers belges. «Le cahier des charges était clair: la sécurité devait être au rendez-vous, tant pour le personnel que pour les détenus. Que ce soit en termes de budget ou de sécurité, notre marge de manœuvre n’était pas énorme», confie Christian Sibilde, du bureau d’architectes DDS. D’où, comme à Marche ou à Beveren, un modèle panoptique, basé sur le modèle Ducpétiaux, constitué par une série d’ailes ra...

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Troisième prison inaugurée en moins de sept mois dans le cadre du Masterplan, Leuze-en-Hainaut devrait accueillir 300 hommes ainsi que 12 femmes dans un pavillon indépendant. Visite avec les architectes du projet.
De la prison de Leuze-en-Hainaut, on a déjà tout dit ou presque : qu’elle faisait grincer des dents, à cause des services mis à la disposition de détenus qui arriveront au mois d’août; cette prison, c’est comme «passer d’une cabane à une villa», lisait-on dans L’Avenir. La présence d’un frigo ou d’un ordinateur, avec un accès limité à Internet dans les cellules (notamment pour favoriser les contacts du détenu avec les services internes ou pour suivre des modules d’e-learning), en a hérissé plus d’un, dénonçant un certain «luxe».
Pour les architectes du projet, s’occuper d’une prison était une première. Trois bureaux ont participé: DDS&Partners, Assar et le bureau néerlandais Storimans Wijffels, qui s’est occupé de la célèbre prison de Tilburg qui accueille des prisonniers belges. «Le cahier des charges était clair: la sécurité devait être au rendez-vous, tant pour le personnel que pour les détenus. Que ce soit en termes de budget ou de sécurité, notre marge de manœuvre n’était pas énorme», confie Christian Sibilde, du bureau d’architectes DDS. D’où, comme à Marche ou à Beveren, un modèle panoptique, basé sur le modèle Ducpétiaux, constitué par une série d’ailes ra...

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