Le décret de l’Aide à la jeunesse va être réformé. L’ampleur des changements proposés par Rachid Madrane a surpris le secteur. Premier tour d’horizon de quelques mesures emblématiques.
Cela faisait plusieurs mois que le secteur de l’aide à la jeunesse attendait de savoir à quelle sauce il allait être mangé. Maintenant, il sait.
Le 5 octobre, Rachid Madrane, ministre responsable de l’Aide à la jeunesse, a présenté son projet de décret. Son projet de «code», pour être plus précis.
Un code comportant quatre «livres», l’un sur la prévention, l’autre sur l’aide à la jeunesse, le troisième sur les mesures de protection des jeunes en danger et le dernier sur les mesures appliquées aux mineurs ayant commis un fait qualifié infraction.
Si le ministre affirme que ce texte n’est qu’une «évolution» du décret, et certainement pas une révolution, notons qu’il n’est en rien un petit ripolinage de l’aide à la jeunesse. La réforme est d’ampleur et modifie en partie la structure du secteur.
Beaucoup de voix s’élèvent aujourd’hui pour marquer leur «surprise» face à l’étendue de la réforme proposée et par les délais très serrés qui leur sont accordés pour discuter du contenu.
Le lieu de la concertation sera le Conseil communautaire de l’Aide à la jeunesse, instance d’avis du secteur. C’est au mois de février que le Conseil devra remettre son avis. Pour Guy De Clercq, ancien président du CCAJ et c...
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Le décret de l’Aide à la jeunesse va être réformé. L’ampleur des changements proposés par Rachid Madrane a surpris le secteur. Premier tour d’horizon de quelques mesures emblématiques.
Cela faisait plusieurs mois que le secteur de l’aide à la jeunesse attendait de savoir à quelle sauce il allait être mangé. Maintenant, il sait.
Le 5 octobre, Rachid Madrane, ministre responsable de l’Aide à la jeunesse, a présenté son projet de décret. Son projet de «code», pour être plus précis.
Un code comportant quatre «livres», l’un sur la prévention, l’autre sur l’aide à la jeunesse, le troisième sur les mesures de protection des jeunes en danger et le dernier sur les mesures appliquées aux mineurs ayant commis un fait qualifié infraction.
Si le ministre affirme que ce texte n’est qu’une «évolution» du décret, et certainement pas une révolution, notons qu’il n’est en rien un petit ripolinage de l’aide à la jeunesse. La réforme est d’ampleur et modifie en partie la structure du secteur.
Beaucoup de voix s’élèvent aujourd’hui pour marquer leur «surprise» face à l’étendue de la réforme proposée et par les délais très serrés qui leur sont accordés pour discuter du contenu.
Le lieu de la concertation sera le Conseil communautaire de l’Aide à la jeunesse, instance d’avis du secteur. C’est au mois de février que le Conseil devra remettre son avis. Pour Guy De Clercq, ancien président du CCAJ et c...