Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Archives

La Région wallonne annonce 350 postes subventionnés pour l'accueil de l'enfant

Le ministre de l’Économie et de l’Emploi en Région wallonne, Jean-Claude Marcourt (PS)1, annonce qu’il a budgété quelque 350 postessubventionnés pour « renforcer l’encadrement dans les haltes garderies, les maisons communales d’accueil de l’enfant ». Interrogé ce 27 octobre auParlement wallon par un député PS à propos de la problématique de la garde des enfants, le ministre laissait entendre l’octroi de postes APE pour le secteur de la petiteenfance. Alors qu’il évoquait sa participation au groupe de travail tripartite qui regroupe le gouvernement wallon, le gouvernement de la Communauté française et le Conseiléconomique et social de la Région wallonne (voir dans ce numéro, p.142) et qui travaille au développement de l’accueil des enfants, le ministre précisaitégalement que son intervention « en tant que ministre de l’Emploi (…) se situe essentiellement au niveau du financement du personnel des différentes structuresd’accueil via les aides à la promotion de l’emploi (APE) et des programmes de transition professionnelle (PTP). » Voilà qui s’est précisé sous laforme de 150 emplois APE et de 200 PTP supplémentaires.

17-11-2004 Alter Échos n° 175

Le ministre de l’Économie et de l’Emploi en Région wallonne, Jean-Claude Marcourt (PS)1, annonce qu’il a budgété quelque 350 postessubventionnés pour « renforcer l’encadrement dans les haltes garderies, les maisons communales d’accueil de l’enfant ». Interrogé ce 27 octobre auParlement wallon par un député PS à propos de la problématique de la garde des enfants, le ministre laissait entendre l’octroi de postes APE pour le secteur de la petiteenfance. Alors qu’il évoquait sa participation au groupe de travail tripartite qui regroupe le gouvernement wallon, le gouvernement de la Communauté française et le Conseiléconomique et social de la Région wallonne (voir dans ce numéro, p.142) et qui travaille au développement de l’accueil des enfants, le ministre précisaitégalement que son intervention « en tant que ministre de l’Emploi (…) se situe essentiellement au niveau du financement du personnel des différentes structuresd’accueil via les aides à la promotion de l’emploi (APE) et des programmes de transition professionnelle (PTP). » Voilà qui s’est précisé sous laforme de 150 emplois APE et de 200 PTP supplémentaires.

L’accueil des enfants pour lever un obstacle à l’emploi

Le ministre relie le domaine de l’accueil des enfants à ses préoccupations en matière d’emploi et de développement économique : « En effet,l’accueil de l’enfant est un obstacle à l’emploi et, plus particulièrement encore, à l’emploi des femmes. Beaucoup de femmes, en effet, renoncent àune carrière professionnelle ou à un emploi à temps plein, parce qu’elles sont confrontées à des problématiques de garde d’enfants. Par ailleurs,des parents dégagés de ces préoccupations sont certainement plus épanouis et donc plus productifs que ceux pour qui trouver des solutions de garde d’enfants est unsouci quotidien. »

268 + 350

Ce type de mesures n’est pas neuf. Le ministre le rappelle d’ailleurs le budget dégagé en 2004 : « en la matière, la Région wallonne, àl’initiative de mon prédécesseur (Serge Kubla –MR) a réalloué, lors de la défédéralisation du dispositif ‘titres-services’, unbudget de 4 090 000 d’euros pour soutenir tout particulièrement, via le dispositif APE, le secteur de la petite enfance. Cette mesure doit permettre l’ouverture de près de 1750 nouvelles places d’accueil par le biais du subventionnement de quelque 268 travailleurs à temps plein dans ce secteur. Compte tenu de la programmation de l’ONE enmatière d’ouverture de nouvelles places d’accueil, une quarantaine de postes APE ont déjà pu être ouverts ». En voici 350 autres à pourvoir.

Économie pour les entreprises

Pour le ministre, il s’agit aussi de donner un coup de pouce au Plan SEMA (Synergies employeurs-milieux d’accueil) « puisque les emplois subventionnés par la Régionwallonne diminuent d’autant la participation financière des entreprises dans la réservation de places d’accueil pour les enfants de leurs travailleurs. L’intervention normale del’entreprise est estimée à 5.829 euros par place par an. » Et le journal La Dernière Heure, auquel le ministre donnait une interview sur le sujet ce dimanche, derelayer le calcul de ce dernier qui estime le montant à 2.350 euros par place réservée comme investissement réel de l’entreprise, et ce du fait d’ « unedéduction fiscale, à l’impôt des sociétés, au titre de frais professionnels », d’un « gain de productivité des travailleurslibérés de leur souci de garde d’enfants » estimé à 10% de la somme investie, « de la réduction du coût de la place du fait de la subvention APE(20%) ».

1. Cabinet, place des Célestines, 1 à 5000 Namur – tél: 081 23 41 11 – fax: 081 23 42 34.

Catherine Daloze

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)