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La philanthropie, du charity business à la solidarité immigrée

Entre les adeptes du charity business, les altermondialistes radicaux, les diaspora, les particuliers lambda ou encore les entreprises, l’éventail desphilanthropes est large. La Fondation Roi Baudouin1 leur a consacré une journée ce 30 septembre. De quoi explorer le phénomène… en toutebienveillance.

10-10-2008 Alter Échos n° 260

Entre les adeptes du charity business, les altermondialistes radicaux, les diaspora, les particuliers lambda ou encore les entreprises, l’éventail desphilanthropes est large. La Fondation Roi Baudouin1 leur a consacré une journée ce 30 septembre. De quoi explorer le phénomène… en toutebienveillance.

Ambiance des grands jours dans les salons feutrés du Radisson SAS hôtel à Bruxelles. Plus de 500 personnes se pressent pour assister à la première journéede la philanthropie organisée par la Fondation Roi Baudouin (FRB). Peu d’associations présentes, mais beaucoup de philanthropes. Le thème qui les rassemble se veut sanséquivoque : « La philanthropie, ça marche ! ». On n’est clairement pas là pour questionner et encore moins remettre en cause le rôle des « amis del’homme ». C’est que la Fondation Roi Baudouin abrite quelque 200 fonds créés à l’initiative de philanthropes particuliers, ainsi qu’une quinzainede fonds d’entreprises créés depuis 1993 et deux fonds de développement local : le Streekfonds West-Vlaanderen créé en 2000 et le Streekfonds Eenhart voor Limburg initié en 2004. On ne crachera donc pas dans la soupe. D’autant que les chiffres sont en hausse constante depuis plusieurs années. Ainsi en cinq ans, lecapital global des fonds gérés par la FRB est passé de 44 millions à plus de 100 millions d’euros. Une des explications à cette tendance avancée par laFRB est que les gens n’attendent plus que leur héritage soit utilisé pour créer un fonds après leur décès, mais qu’ils souhaitent être desphilanthropes actifs de leur vivant. « De nombreux chefs d’entreprise se retirent plus tôt de la vie professionnelle mais ils restent actifs à travers un fonds qui poursuitun objectif sociétal bien précis. »

Little dreams, big fortune

Une évolution dont s’est félicité Peter Piot, président du CA de la FRB, non sans avoir pointé la problématique des frontières fiscales ausein de l’Europe qui empêchent les fondations transfrontalières de prospérer comme c’est le cas aux États-Unis. « Lorsqu’un donateur, qu’ilsoit personne privée ou entreprise, veut soutenir une association/fondation étrangère avec des biens situés dans son pays ou un bénéficiaire national avecdes biens situés dans un autre pays de l’Union européenne, il est confronté à une série d’obstacles nationaux. La plupart des États membres nelui attribueront pas de déductibilité fiscale et son don ou legs ne bénéficiera pas de droits de donation ou de succession réduits, généralementaccordés exclusivement à des institutions nationales. Au contraire, il sera souvent taxé au plus haut taux applicable. De quoi empêcher le don. » Et Pieter Piot deplaider, donc, pour que l’Europe lève ces barrières fiscales et prenne des mesures attractives.

Il rappelle aussi qu’il n’y a pas de raison de croire que la philanthropie soit réservée aux plus nantis, ni qu’elle se limiterait aux médiatiquesmultimilliardaires à la Bill Gates ou Warren Buffett. « Depuis des années, les rêves engagés de nombreux inconnus se transforment aussi en projets desociété réussis. » Pourtant, le témoignage choisi ce 30 septembre par la FRB pour inaugurer la journée est loin d’être celui d’une inconnuedésargentée. Orianne Collins, eh oui, l’ex madame Phil Collins, devenue depuis son divorce bien négocié une véritable femme d’affaires, est venueparler de la fondation qu’elle a lancée en 2000 avec son chanteur de mari : la Little Dreams Foundation2. Budget annuel : 600 000 euros. Active en Suisse où sesitue son siège (« parce que c’est central »…), Little Dreams possède également des antennes en France et, depuis mars 2008, en Belgique oùles donations sont gérées par la FRB à travers le réseau Transnational giving Europe3. La mission de cette fondation très médiatique :aider des jeunes talents issus de l’univers de la musique, des arts et des sports, handicapés ou non, en leur attribuant un soutien financier qui va de 4 000 à 45 000 eurospar an. « Certains sont devenus des joueurs de golf reconnus, d’autres ont participé à la Star Academy dans leur pays, pointe fièrement Orianne Collinsdont le discours n’avait rien à envier à celui des dames patronnesses d’une époque qu’on croyait révolue. Cette vision très charitybusiness de la philanthropie a, heureusement pour la qualité globale des débats, été contrebalancée par d’autres témoignages au cours de lajournée, notamment ceux issus de la diaspora à laquelle la FRB vient par ailleurs de consacrer une étude très intéressante4.

Une diaspora qui prend du poids

La Fondation Roi Baudouin constate ainsi que, par an, 300 millions d’euros quittent la Belgique pour être envoyés dans le pays d’origine, Maroc et Turquie en tête. Ainsi pour lapremière génération, les donations s’inscrivent dans une véritable tradition culturelle : on envoie de l’argent gagné en Belgique au paysd’origine. Le but est de permettre aux familles restées là-bas d’acheter nourriture et vêtements mais aussi de subvenir aux soins de santé et aux frais descolarité. L’année passée, 36 % des Turcs de Belgique ont envoyé de l’argent au pays contre 34 % des Marocains. À noter qu’un Turc de Belgique sur deux (50 %)possède une maison ou un appartement au pays.

Pour la deuxième, troisième et quatrième génération, en toute logique, ces flux économiques diminuent à force qu’augmente le séjourdans le pays d’accueil. C’est pourquoi ces générations semblent a priori moins fidèles au comportement philanthrope de leurs aînés. Dans lesfaits, il se manifeste autrement et relève de ce qu’on appelle « la philanthropie de la diaspora », considérée actuellement comme un enjeu de taille : lenombre de migrants étant en augmentation constante, partout dans le monde, les flux financiers qui leur sont liés jouent un rôle primordial dans les économies nationales.Concrètement, les dernières générations envoient toujours des fonds au pays d’origine mais pour des projets locaux ou de développement. Autrespécificité de ces générations : elles « donnent » aussi à des œuvres en Belgique, contrairement à la premièregénération. Mais la générosité de ces communautés étrang&egra
ve;res ne bénéficie pas aux organisations que les Belges « de souche» financent plus traditionnellement (11.11.11, Caritas, etc.). Il s’agit plutôt de projets sociaux et culturels, notamment pour favoriser l’émancipation de leurcommunauté, pour soutenir des initiatives à l’intention des jeunes et pour développer l’interculturalité.

En 2003, des hommes d’affaires turcs ont ainsi fondé en Belgique le collège Lucerna. L’idée de créer une école est née du constat queles jeunes qui souffrent d’un retard linguistique ou d’une situation familiale défavorisée ont moins de chance de réussir dans l’enseignement secondairegénéral ou technique et de pouvoir poursuivre leurs études dans le supérieur. Ces hommes d’affaires turcs ont donc décidé de prendre le taureau par lescornes et d’ouvrir avec leurs propres fonds, à Bruxelles, une école secondaire chargée de suivre plus particulièrement des jeunes souffrant d’un retardlinguistique. Comme ce projet intéressait aussi un grand nombre de familles en dehors de Bruxelles, la communauté turque a ouvert des écoles similaires à Melle, Anvers etGenk. Aux 19 élèves de la première heure se sont ajoutés plus de 950 étudiants dont 90 % sont d’origine turque. Cinq ans après, la communautéscolaire compte sept établissements, quatre écoles secondaires, deux internats et une école fondamentale. Aujourd’hui, les collèges Lucerna reçoiventdes subsides de la Communauté flamande mais la location et l’entretien des bâtiments restent à leur charge.

« Les décideurs politiques et les médias sous-estiment la dynamique des migrants », affirme Najat Saadoune, présidente de l’asbl Dar el Ward. «Croyez-moi, poursuit-elle, il est temps que ceux qui sont derrière leurs bureaux viennent jeter un coup d’œil. C’est la seule manière de se rendre compte que desmigrants – issus de toutes les couches socio-économiques – sont des citoyens actifs. » L’organisation socioculturelle Dar el Ward, composée de femmesd’origine marocaine, soutient des projets de cohabitation à petite échelle, tant en Belgique qu’au Maroc. Il existe en Belgique bien d’autres organisationsphilanthropiques transnationales, à l’image de Dar el Ward, animées par et pour des migrants. L’Antwerp Indian Association, une organisation de diamantairesindiens à Anvers, est un autre exemple. Elle récolte des fonds auprès de ses membres et apporte un soutien régulier à des hôpitaux ou des écoles dansla région d’Anvers.

« Une des caractéristiques principales de la philanthropie de la diaspora est que les dons transitent principalement par des mécanismes auxquels le donateur faitconfiance et qu’il connaît : des amis et des connaissances ou des structures et des institutions insérées dans sa communauté, une caractéristique somme toutefort proche de celle de la communauté belge qui a aussi tendance à faire preuve de générosité pour des projets et organisations connus et auxquels elle faitconfiance », analyse Tom de Bruyn de Hiva (KUL Leuven)5. La religion joue aussi un rôle très important dans le comportement philanthropique de certainescommunautés immigrées. « C’est vrai non seulement pour la nature des objectifs soutenus mais aussi pour la manière dont les dons sont récoltés. Dans lacommunauté musulmane, surtout, il existe de solides traditions de générosité comme le zakat, le sadaqah et les fêtes religieuses. Les mosquéeset d’autres organisations permettent de les canaliser vers de bonnes causes. L’une des organisations internationales les plus connues, qui est également active en Belgique, estIslamic Relief. Pendant la fête du sacrifice, Islamic Relief et d’autres organisations donnent la possibilité d’offrir un mouton ou l’équivalent duprix d’un mouton (de 80 à 200 euros) à des familles dans le besoin, en Belgique ou ailleurs. »

Des chiffres certes mais incomplets

S’il reste difficile de chiffrer la contribution de cette communauté immigrée à la philanthropie en Belgique, il existe en revanche des données trèsprécises concernant les fondations régies par la loi du 2 mai 20026.

Tout d’abord, les fondations définies et reconnues d’utilité publique. En 2007, on en dénombrait 362 dans le pays, touchant aux domaines del’éducation, de la culture, du social ou du scientifique dont 73 % fonctionnant sur leurs fonds propres. La grande majorité d’entre elles ont étécréées par des personnes privées. Elles représentent un vecteur d’emploi (environ 5 000 personnes sont actives dans ces fondations) et couvrent, en termesd’actifs, un montant de plus d’un milliard d’euros et quelque 560 millions en termes de revenus (chiffres de 2005) qui servent exclusivement l’intérêtgénéral.

Outre les fondations d’utilité publique, il existe des fondations privées, destinées, d’après et depuis la loi de 2002, à pouvoir gérer unpatrimoine de façon désintéressée. A la mi-2007, un peu moins de 300 fondations privées étaient recensées. Chiffre largement dépassédepuis, selon la FRB. « Le changement de loi a visiblement impulsé leur création. » C’est à Bruxelles que la majorité d’entre elles ont leursiège officiel (47 %, Flandre 40 %, Wallonie 13 %). « On peut estimer, avance encore la FRB, qu’environ un cinquième d’entre elles sont au service d’un objectifdésintéressé qui va au-delà d’un caractère purement privé. »

Mais si on peut tenir des statistiques quant aux fondations et associations, il est pour l’instant impossible d’obtenir des chiffres concrets sur l’engagement global des Belges.Pour Éric Todts7, le responsable de la communication d’Oxfam-Solidarité : « il n’y a ni outil statistique, ni personne qui centralise les données. Deplus, le champ de la philanthropie reste à définir : faut-il considérer chaque collecte au niveau local comme faisant partie de ces chiffres ? La situation n’estguère plus claire à propos des associations reconnues. Les chiffres disponibles concernent l’agrément fiscal mais là encore, le flou persiste. On dénombredavantage d’exonérations délivrées que de déclarations et il conviendrait de faire la distinction entre les dons et l’apport philanthropique ou demécénat. » Pour autant, Éric Todts estime raisonnablement la générosité en dons de la population à 500 millions d’euros par an et lemontant des legs et des dons à 150 millions d’euros. Il se base sur des chiffres du ministère des Finances, des R&e
acute;gions et sur les chiffres des membres de l’AERF(l’Association pour une éthique dans la récolte des fonds). Mais il précise qu’il ne s’agit là que d’une extrapolation.

En ce qui concerne les enseignements tirés de l’autre étude commandée par la FRB et réalisée par Ipsos8 (« Comment les Belgesperçoivent-ils la philanthropie ? »), nous retiendrons que le Belge se révèle plus grand philanthrope que d’autres Européens. 81 % des Belges voient par là unmoyen d’affronter les grands problèmes de notre temps, mais l’étude enfonce ici des portes ouvertes. Alors qu’en Espagne, en France, en Grande-Bretagne, en Italie et enAllemagne, quelque 70 % en moyenne des personnes interrogées croient dans l’intérêt de la philanthropie. La majorité des Belges souhaite que les moyens soient en premierlieu consacrés à la recherche médicale, puis à l’aide aux défavorisés et enfin aux actions humanitaires. L’environnement, l’éducation, la culture etle patrimoine arrivent loin derrière… Et la Fondation Roi Baudouin de terminer son communiqué de presse consacré à l’étude par cette phrase : «La philanthropie est perçue comme une alternative là où les pouvoirs publics atteignent leurs limites. » Quant aux limites de la philanthropie, on espèrequ’une autre journée leur sera dédiée…

Philanthropie et Charité

Considérées souvent comme synonymes, Charité et Philanthropie expriment pourtant, dans le vocabulaire de l’aide sociale, deux étapes de l’histoire. En effet, si cesdeux sentiments poussent aux mêmes actes, les référents qui les sous-tendent ne sont pas les mêmes.

Charité fait clairement référence au monde de la religion, au Christianisme et au principe « Aimez-vous les uns les autres ». Dans l’Histoire, elle appartientà un monde où Dieu est le centre et le sens de toute pensée et donc l’inspiration de tous les actes.

Philanthropie se rattache au siècle des Lumières, en filiation avec l’anthropocentrisme de la Renaissance. L’Homme, se découvrant, découvre ses semblables, sesfrères en Humanité et justifie ses actes de solidarité ou d’aide par cette fraternité humaine.

La philanthropie est un engagement structuré qui vise à apporter une certaine pérennité ; elle cherche à trouver des solutions durables aux problèmes dela société. En cela, elle se distingue de la charité, qui vise surtout à soulager les symptômes de détresse.

Source : http://www.hemes.be et la brochure du Centre de la philanthropie de la FRB.

Soutenir l’énergie contestataire

À côté des machines à produire de petits star académiciens ou autres futurs accros de windows, il existe des fondations qui se veulent d’unecertaine radicalité. Ainsi en Allemagne, la Bewegungsstiftung qui réunit de riches héritiers, s’est donné comme objectif de changer la sociétéen soutenant les plus virulents de ses mouvements sociaux. Sans oublier les individualités qui les portent. Sur son site, huit travailleurs des mouvements sociaux peuvent actuellementêtre parrainés par des donateurs. Chacun a sa fiche de présentation, ses faits d’arme, son pedigree d’agitateur, ainsi par exemple :
• Jürgen Heiser, 57 ans, militant contre la peine de mort et pour la libération de Mumia Abu Jamal,
• Edgar Schu, 39 ans, engagé pour les droits des salariés et des chômeurs,
• Stéphanie Mayfield, 22 ans, jeune militante féministe.

Libre ensuite à chaque parrain de verser une somme mensuelle au travailleur de son choix. Minimum 10 euros. Le but, c’est qu’ils puissent militer à plein temps. Ils fontvéritablement un travail, estime Félix Kolb, 34 ans, l’un des créateurs de la fondation : « Nous ne les finançons pas directement. Nous leur offrons une sorte deplate-forme à travers laquelle ils peuvent trouver des sponsors. Aujourd’hui, nous avons en tout 40 à 60 parrains qui donnent en moyenne 1 000 euros par mois à chaquetravailleur. »
Les fondateurs ? Trois héritiers de moins de 30 ans, militants alternatifs. Les candidatures sont jugées à l’aune de l’engagement politique et, surtout, du caractèreprotestataire des actions. Pas vraiment dans la lignée des fondations caritatives à papa au penchant conservateur. Sans être affiliée à un parti, laBewegungsstiftung s’inscrit résolument sur une scène ancrée à la gauche de la gauche. En 2002, les trois fondateurs ont moins de 30 ans, sont tous engagésdans des mouvements alternatifs, et viennent tout juste d’hériter de grosses sommes d’argent.

Qu’en faire ? L’injecter dans l’énergie contestataire, décident-ils. L’initiative séduit d’autres fortunés mal à l’aise avecleur pécule. En six ans d’existence, la Bewegungsstiftung a brassé 3,9 millions d’euros et a réuni 86 donateurs, de tous âges et tous milieux sociaux. L’argenty est employé le plus rationnellement possible pour changer la société sur le modèle de fondations alternatives américaines des années ’70 – comme laHaymarket People Fund’s, fondée en 1974.

Source : Stéphanie Pichon, Allemagne : riche héritier sponsorise jeune rebelle, 4 octobre 2008, accessible sur : http://www.rue89.com/2008/10/04/allemagne-riche-heritier-sponsorise-jeune-rebelle

1. FRB, Fondation Roi Baudouin :
– adresse : rue Brederode, 21 à 1000 Bruxelles
– tél. : 02 511 18 40
– courriel : info@kbs-frb.be
– site : www.kbs-frb.be

2. Fondation Little Dreams Belgique :
– adresse : rue E. Van Ophem, 40 C à 1180 Bruxelles
– courriel : belgium@ldf.cc
– site : www.ldf.cc
3. Transnational giving Europe (TGE) est aujourd’hui la seule formule en Europe qui permette de bénéficier d’une déduction fiscale dans son pays derésidence quand on veut soutenir un projet à l’étranger.
4. Le potentiel de la philanthropie de la diaspora. Enquête sur les modes de solidarité des communautés immigrées en Belgique. L’étude esttéléchargeable sur le site de la FRB : http://www.kbs-frb.be
5. Philanthropie de la [i]diaspora
: un phénomène émergent ?[/i], recherche sur le comportement philanthropique des personnes d’origine étrangère en Belgiquepour le compte du Centre de philanthropie de la FRB, Tom de Bruyn (Hiva-KULeuven).
6. In Le journal de la philanthropie, mardi 30 septembre 2008, FRB. Le n° est téléchargeable sur le site de la FRB.
7. Idem
8. Comment les Belges perçoivent-ils la philanthropie ?, Ipsos/FRB, septembre 2008.

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