L’holacratie est un mode d’organisation du travail qui veut en finir avec la hiérarchie. Si l’holacratie suscite beaucoup d’intérêt, peu d’entreprises ont franchi le cap du changement. Ce qui n’empêche pas Holacracy One de vendre ses licences à prix d’or.
L’holacratie est à la mode. On trouve plus d’articles consacrés aux entreprises qui choisissent ce modèle de gouvernance que d’entreprises qui l’adoptent réellement. Précisons que l’holacratie est une idée neuve. C’est en 2001 qu’elle a été inventée dans une entreprise américaine de logiciels, par un certain Brian Robertson.
Son principe est simple et complexe à la fois.
Simple car l’objectif affiché est de «créer un management sans subordination», pour citer Bernard-Marie Chiquet, fondateur de IGI Partners, organisme français de consultance en holacratie. Pour ce faire, les patrons «cèdent leur autorité aux règles», ajoute-t-il. Des règles qui sont inscrites dans une constitution de 30 pages.
Et c’est là que tout se complique, du moins pour le novice. Dans le modèle holacratique, le pouvoir est réparti en divers cercles autonomes, au sein desquels on trouve autant de «rôles» nécessaires au bon fonctionnement de l’activité de la structure. Une personne peut occuper plusieurs rôles, «en fonction de ses talents». Au sein de chaque cercle on trouve un «premier lien», qui «s’assure de la meilleure affectation des rôles et des per...
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L’holacratie est un mode d’organisation du travail qui veut en finir avec la hiérarchie. Si l’holacratie suscite beaucoup d’intérêt, peu d’entreprises ont franchi le cap du changement. Ce qui n’empêche pas Holacracy One de vendre ses licences à prix d’or.
L’holacratie est à la mode. On trouve plus d’articles consacrés aux entreprises qui choisissent ce modèle de gouvernance que d’entreprises qui l’adoptent réellement. Précisons que l’holacratie est une idée neuve. C’est en 2001 qu’elle a été inventée dans une entreprise américaine de logiciels, par un certain Brian Robertson.
Son principe est simple et complexe à la fois.
Simple car l’objectif affiché est de «créer un management sans subordination», pour citer Bernard-Marie Chiquet, fondateur de IGI Partners, organisme français de consultance en holacratie. Pour ce faire, les patrons «cèdent leur autorité aux règles», ajoute-t-il. Des règles qui sont inscrites dans une constitution de 30 pages.
Et c’est là que tout se complique, du moins pour le novice. Dans le modèle holacratique, le pouvoir est réparti en divers cercles autonomes, au sein desquels on trouve autant de «rôles» nécessaires au bon fonctionnement de l’activité de la structure. Une personne peut occuper plusieurs rôles, «en fonction de ses talents». Au sein de chaque cercle on trouve un «premier lien», qui «s’assure de la meilleure affectation des rôles et des per...