Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Logement

Habitat léger : premier jalon d’une reconnaissance juridique

La reconnaissance de l’« habiter léger » devant la loi n’est plus un vain combat pour le secteur du droit au logement. Un premier jalon vient d’être posé avec l’insertion de la notion d’habitation légère dans le Code wallon de l’habitation durable. La victoire est symbolique, tant il reste à faire.

Flickr cc

La reconnaissance de l’«habitat léger» devant la loi n’est plus un vain combat pour le secteur du droit au logement. Un premier jalon vient d’être posé avec l’insertion de la notion d’habitation légère dans le Code wallon de l’habitation durable. La victoire est symbolique, tant il reste à faire.
Faire son nid dans une caravane, une roulotte ou un chalet. Pour certains, c’est un choix de vie, fondé sur des motivations sociales, culturelles, environnementales. Pour d’autres, c’est une nécessité, une roue de secours temporaire face au manque criant d’accès au logement. Selon le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL), environ 25.000 personnes en Wallonie ont opté pour d’autres manières d’habiter, réparties en trois «familles»: 12.000 habitants en zone de loisirs (caravane, caravane résidentielle, chalet…), 3.000 habitants dits «alternatifs» (yourte, tiny house, roulotte…), 10.000 gens du voyage. «Chacun de ces habitants est légitime, souligne Thierry Toussaint, du RBDL, à l’occasion des Rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger1. Pourtant, ces populations vivent dans un sentiment d’illégalité et d’inégalité.»
Parce qu’éloigné des standards conventionnels de logement, l’habitat léger est en proie à un véritable flou juridique (relire notre dossier : Habitat léger : en finir avec la brique dans le ventre, Alter Echos n°398, 10 mars 2015). De...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

La reconnaissance de l’«habitat léger» devant la loi n’est plus un vain combat pour le secteur du droit au logement. Un premier jalon vient d’être posé avec l’insertion de la notion d’habitation légère dans le Code wallon de l’habitation durable. La victoire est symbolique, tant il reste à faire.
Faire son nid dans une caravane, une roulotte ou un chalet. Pour certains, c’est un choix de vie, fondé sur des motivations sociales, culturelles, environnementales. Pour d’autres, c’est une nécessité, une roue de secours temporaire face au manque criant d’accès au logement. Selon le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL), environ 25.000 personnes en Wallonie ont opté pour d’autres manières d’habiter, réparties en trois «familles»: 12.000 habitants en zone de loisirs (caravane, caravane résidentielle, chalet…), 3.000 habitants dits «alternatifs» (yourte, tiny house, roulotte…), 10.000 gens du voyage. «Chacun de ces habitants est légitime, souligne Thierry Toussaint, du RBDL, à l’occasion des Rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger1. Pourtant, ces populations vivent dans un sentiment d’illégalité et d’inégalité.»
Parce qu’éloigné des standards conventionnels de logement, l’habitat léger est en proie à un véritable flou juridique (relire notre dossier : Habitat léger : en finir avec la brique dans le ventre, Alter Echos n°398, 10 mars 2015). De...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

En savoir plus

La reconnaissance de l’«habitat léger» devant la loi n’est plus un vain combat pour le secteur du droit au logement. Un premier jalon vient d’être posé avec l’insertion de la notion d’habitation légère dans le Code wallon de l’habitation durable. La victoire est symbolique, tant il reste à faire.
Faire son nid dans une caravane, une roulotte ou un chalet. Pour certains, c’est un choix de vie, fondé sur des motivations sociales, culturelles, environnementales. Pour d’autres, c’est une nécessité, une roue de secours temporaire face au manque criant d’accès au logement. Selon le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL), environ 25.000 personnes en Wallonie ont opté pour d’autres manières d’habiter, réparties en trois «familles»: 12.000 habitants en zone de loisirs (caravane, caravane résidentielle, chalet…), 3.000 habitants dits «alternatifs» (yourte, tiny house, roulotte…), 10.000 gens du voyage. «Chacun de ces habitants est légitime, souligne Thierry Toussaint, du RBDL, à l’occasion des Rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger1. Pourtant, ces populations vivent dans un sentiment d’illégalité et d’inégalité.»
Parce qu’éloigné des standards conventionnels de logement, l’habitat léger est en proie à un véritable flou juridique (relire notre dossier : Habitat léger : en finir avec la brique dans le ventre, Alter Echos n°398, 10 mars 2015). De...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Céline Teret

Céline Teret

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)