La reconnaissance de l’«habitat léger» devant la loi n’est plus un vain combat pour le secteur du droit au logement. Un premier jalon vient d’être posé avec l’insertion de la notion d’habitation légère dans le Code wallon de l’habitation durable. La victoire est symbolique, tant il reste à faire.
Faire son nid dans une caravane, une roulotte ou un chalet. Pour certains, c’est un choix de vie, fondé sur des motivations sociales, culturelles, environnementales. Pour d’autres, c’est une nécessité, une roue de secours temporaire face au manque criant d’accès au logement. Selon le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL), environ 25.000 personnes en Wallonie ont opté pour d’autres manières d’habiter, réparties en trois «familles»: 12.000 habitants en zone de loisirs (caravane, caravane résidentielle, chalet…), 3.000 habitants dits «alternatifs» (yourte, tiny house, roulotte…), 10.000 gens du voyage. «Chacun de ces habitants est légitime, souligne Thierry Toussaint, du RBDL, à l’occasion des Rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger1. Pourtant, ces populations vivent dans un sentiment d’illégalité et d’inégalité.»
Parce qu’éloigné des standards conventionnels de logement, l’habitat léger est en proie à un véritable flou juridique (relire notre dossier : Habitat léger : en finir avec la brique dans le ventre, Alter Echos n°398, 10 mars 2015). De...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
La reconnaissance de l’«habitat léger» devant la loi n’est plus un vain combat pour le secteur du droit au logement. Un premier jalon vient d’être posé avec l’insertion de la notion d’habitation légère dans le Code wallon de l’habitation durable. La victoire est symbolique, tant il reste à faire.
Faire son nid dans une caravane, une roulotte ou un chalet. Pour certains, c’est un choix de vie, fondé sur des motivations sociales, culturelles, environnementales. Pour d’autres, c’est une nécessité, une roue de secours temporaire face au manque criant d’accès au logement. Selon le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL), environ 25.000 personnes en Wallonie ont opté pour d’autres manières d’habiter, réparties en trois «familles»: 12.000 habitants en zone de loisirs (caravane, caravane résidentielle, chalet…), 3.000 habitants dits «alternatifs» (yourte, tiny house, roulotte…), 10.000 gens du voyage. «Chacun de ces habitants est légitime, souligne Thierry Toussaint, du RBDL, à l’occasion des Rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger1. Pourtant, ces populations vivent dans un sentiment d’illégalité et d’inégalité.»
Parce qu’éloigné des standards conventionnels de logement, l’habitat léger est en proie à un véritable flou juridique (relire notre dossier : Habitat léger : en finir avec la brique dans le ventre, Alter Echos n°398, 10 mars 2015). De...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
En savoir plus
La reconnaissance de l’«habitat léger» devant la loi n’est plus un vain combat pour le secteur du droit au logement. Un premier jalon vient d’être posé avec l’insertion de la notion d’habitation légère dans le Code wallon de l’habitation durable. La victoire est symbolique, tant il reste à faire.
Faire son nid dans une caravane, une roulotte ou un chalet. Pour certains, c’est un choix de vie, fondé sur des motivations sociales, culturelles, environnementales. Pour d’autres, c’est une nécessité, une roue de secours temporaire face au manque criant d’accès au logement. Selon le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL), environ 25.000 personnes en Wallonie ont opté pour d’autres manières d’habiter, réparties en trois «familles»: 12.000 habitants en zone de loisirs (caravane, caravane résidentielle, chalet…), 3.000 habitants dits «alternatifs» (yourte, tiny house, roulotte…), 10.000 gens du voyage. «Chacun de ces habitants est légitime, souligne Thierry Toussaint, du RBDL, à l’occasion des Rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger1. Pourtant, ces populations vivent dans un sentiment d’illégalité et d’inégalité.»
Parce qu’éloigné des standards conventionnels de logement, l’habitat léger est en proie à un véritable flou juridique (relire notre dossier : Habitat léger : en finir avec la brique dans le ventre, Alter Echos n°398, 10 mars 2015). De...