Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Emploi/formation

Garantie pour la jeunesse: Bruxelles mise gros

Des moyens importants vont être débloqués pour la «Garantie pour la jeunesse» à Bruxelles. Un pari risqué?

©shutterstock

Des moyens importants vont être débloqués pour la «Garantie pour la jeunesse» à Bruxelles. Un pari risqué?
Un peu plus de 28 millions d’euros. C’est ce que devraient consacrer les différentes instances bruxelloises (Région de Bruxelles-Capitale, Cocof, etc.) à la mise en place de la fameuse Garantie pour la jeunesse dans la capitale. Franchise «Made in Brussels» née d’une initiative européenne (voir encadré), la Garantie pour la jeunesse a un objectif clair: lutter contre le chômage des jeunes de moins de 25 ans et améliorer leurs compétences. Au programme: 3.000 formations, 2.000 stages et 1.000 emplois. Six mille offres au total. Ce chiffre ne tombe pas du ciel. Douze mille jeunes s’inscrivent en moyenne chaque année chez Actiris. Six mille trouveraient un emploi dans les six mois et n’auraient pas besoin d’aide. Six mille autres seraient plus en difficulté. C’est à eux que s’adresse la Garantie pour la jeunesse.
Lors d’une conférence de presse tenue au cabinet de Didier Gosuin (FDF), ministre de l’Emploi et de la Formation, les différents organismes impliqués dans le projet – Actiris, Bruxelles Formation et le VDAB – ont détaillé ce qu’ils mettront en place. Sans oublier, bien sûr, d’insister sur la fameuse concertation ayant permis d’accoucher du projet.
Un projet européen

Le 22 avril 2013, le Conseil des ministres de l’Union européenne adoptait une «recommandation sur l’é...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Aller plus loin

Des moyens importants vont être débloqués pour la «Garantie pour la jeunesse» à Bruxelles. Un pari risqué?
Un peu plus de 28 millions d’euros. C’est ce que devraient consacrer les différentes instances bruxelloises (Région de Bruxelles-Capitale, Cocof, etc.) à la mise en place de la fameuse Garantie pour la jeunesse dans la capitale. Franchise «Made in Brussels» née d’une initiative européenne (voir encadré), la Garantie pour la jeunesse a un objectif clair: lutter contre le chômage des jeunes de moins de 25 ans et améliorer leurs compétences. Au programme: 3.000 formations, 2.000 stages et 1.000 emplois. Six mille offres au total. Ce chiffre ne tombe pas du ciel. Douze mille jeunes s’inscrivent en moyenne chaque année chez Actiris. Six mille trouveraient un emploi dans les six mois et n’auraient pas besoin d’aide. Six mille autres seraient plus en difficulté. C’est à eux que s’adresse la Garantie pour la jeunesse.
Lors d’une conférence de presse tenue au cabinet de Didier Gosuin (FDF), ministre de l’Emploi et de la Formation, les différents organismes impliqués dans le projet – Actiris, Bruxelles Formation et le VDAB – ont détaillé ce qu’ils mettront en place. Sans oublier, bien sûr, d’insister sur la fameuse concertation ayant permis d’accoucher du projet.
Un projet européen

Le 22 avril 2013, le Conseil des ministres de l’Union européenne adoptait une «recommandation sur l’é...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Julien Winkel

Julien Winkel

Journaliste

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)