À Malines, une maison de transition accueillera prochainement une quinzaine de détenus pour les réinsérer en vue de leur libération. Pour les encadrer, ils seront suivis 7 j/7 par la société privée G4S. Un choix qui suscite le malaise auprès des associations et des criminologues.
«Avec cette maison, il s’agit de faire entrer la prison dans le XXIe siècle», lança le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V), à la foule de journalistes venus visiter la première maison de transition située dans le centre de Malines. Dès l’entrée, à côté d’un portrait improbable de la Callas, un panneau d’avertissement attire le regard pour indiquer que le lieu est surveillé par une dizaine de caméras.
«Avec cette maison, il s’agit de faire entrer la prison dans le XXIe siècle.» Koen Geens (CD&V)
Tout est fait pourtant pour recréer les conditions d’une vie plus ou moins normale à l’image de cette immuable corbeille de fruits posée fièrement dans la cuisine. Même topo dans les chambres, toutes individuelles, ou le salon avec sa bibliothèque, son coin télé. Le cadre change évidemment de la vie en cellule. Une salle est aussi consacrée aux sports, une autre à l’accueil des enfants. En tout, quinze détenus sélectionnés spécifiquement – par exemple, des condamnés éligibles à une libération conditionnelle – bénéficieront d’un accompagnement spécial pour purger la fin de leur peine dans cette stru...
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À Malines, une maison de transition accueillera prochainement une quinzaine de détenus pour les réinsérer en vue de leur libération. Pour les encadrer, ils seront suivis 7 j/7 par la société privée G4S. Un choix qui suscite le malaise auprès des associations et des criminologues.
«Avec cette maison, il s’agit de faire entrer la prison dans le XXIe siècle», lança le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V), à la foule de journalistes venus visiter la première maison de transition située dans le centre de Malines. Dès l’entrée, à côté d’un portrait improbable de la Callas, un panneau d’avertissement attire le regard pour indiquer que le lieu est surveillé par une dizaine de caméras.
«Avec cette maison, il s’agit de faire entrer la prison dans le XXIe siècle.» Koen Geens (CD&V)
Tout est fait pourtant pour recréer les conditions d’une vie plus ou moins normale à l’image de cette immuable corbeille de fruits posée fièrement dans la cuisine. Même topo dans les chambres, toutes individuelles, ou le salon avec sa bibliothèque, son coin télé. Le cadre change évidemment de la vie en cellule. Une salle est aussi consacrée aux sports, une autre à l’accueil des enfants. En tout, quinze détenus sélectionnés spécifiquement – par exemple, des condamnés éligibles à une libération conditionnelle – bénéficieront d’un accompagnement spécial pour purger la fin de leur peine dans cette stru...