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Regard critique · Justice sociale

Logement

Fin du plan hiver… des sans-abri sans plan

1010 places d’hébergement d’urgence pour les sans-abri en hiver. 110 en été. Un décalage qui fait grincer des dents. A l’occasion de la fin du plan hiver 2014, plusieurs associations sortent du bois et en appellent à une politique mieux pensée de l’aide aux sans-abri.

©flickrCCjorisflouwer

1010 places d'hébergement d'urgence pour les sans-abri en hiver. 110 en été. Un décalage qui fait grincer des dents. À l'occasion de la fin du plan hiver 2014, plusieurs associations sortent du bois et en appellent à une politique mieux pensée de l'aide aux sans-abri.
31 mars 2014 : fin du plan hiver. La relative douceur de cette année n'a pas empêché les 1010 places ouvertes pour les sans-abri bruxellois d'afficher complet. Avec la fin du dispositif hivernal, ce sont des centaines de personnes qui retrouvent la rue, les logements précaires, les squats et la débrouille.
Et qu'importe les éternelles guéguerres propres au secteur associatif de l'aide aux sans-abri, toutes les structures se retrouvent autour d'un constat : quelque chose cloche avec le plan hiver.
Pourquoi mettre tant de moyens et d'énergie de décembre à mars et (presque) laisser tomber le reste de l'année. Car en temps normal, le Samu social ne propose que 110 lits. Il y a bien des abris de jour ouverts toute l'année, ou des maisons d'accueil. Mais le compte n'y est pas.
Alors chacun a sorti son communiqué. Médecins du monde s'inquiète « des dizaines de sans-abri malades qui se retrouvent en rue du jour au lendemain ». Stéphane Heymans, chef du projet belge de l'ONG est préoccupé par les « cassures du suivi médical » qui s'annoncent.
Quant aux neuf services d'accueil de jour qui ont reçu un renfort de personnel p...

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31 mars 2014 : fin du plan hiver. La relative douceur de cette année n'a pas empêché les 1010 places ouvertes pour les sans-abri bruxellois d'afficher complet. Avec la fin du dispositif hivernal, ce sont des centaines de personnes qui retrouvent la rue, les logements précaires, les squats et la débrouille.
Et qu'importe les éternelles guéguerres propres au secteur associatif de l'aide aux sans-abri, toutes les structures se retrouvent autour d'un constat : quelque chose cloche avec le plan hiver.
Pourquoi mettre tant de moyens et d'énergie de décembre à mars et (presque) laisser tomber le reste de l'année. Car en temps normal, le Samu social ne propose que 110 lits. Il y a bien des abris de jour ouverts toute l'année, ou des maisons d'accueil. Mais le compte n'y est pas.
Alors chacun a sorti son communiqué. Médecins du monde s'inquiète « des dizaines de sans-abri malades qui se retrouvent en rue du jour au lendemain ». Stéphane Heymans, chef du projet belge de l'ONG est préoccupé par les « cassures du suivi médical » qui s'annoncent.
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31 mars 2014 : fin du plan hiver. La relative douceur de cette année n'a pas empêché les 1010 places ouvertes pour les sans-abri bruxellois d'afficher complet. Avec la fin du dispositif hivernal, ce sont des centaines de personnes qui retrouvent la rue, les logements précaires, les squats et la débrouille.
Et qu'importe les éternelles guéguerres propres au secteur associatif de l'aide aux sans-abri, toutes les structures se retrouvent autour d'un constat : quelque chose cloche avec le plan hiver.
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