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Regard critique · Justice sociale

Des demandeuses d’asile du centre de Florennes portent sur scène la question des mutilations sexuelles dont elles ont été victimes. Le projet théâtral Silence de plomb, paroles de soi(e), présenté à Bruxelles mi-juin, transforme la souffrance endurée en silence par ces femmes en un cri puissant et solidaire contre les violences.
Huit femmes et un homme, regard pointé vers l’horizon, forment un radeau humain, pagayant au son d’un chant traditionnel guinéen. C’est le premier tableau de Silence de plomb, paroles de soi(e)… Ce «témoignage théâtral collectif», fruit d’ateliers de théâtre menés au centre Fedasil de Florennes, raconte l’histoire de femmes originaires de Guinée et du Togo. Excisées, violées ou mariées de force, elles ont fui leur pays pour échapper à ces violences, ou pour protéger leurs filles d’un destin tragique similaire.
« Je suis fière de montrer ce qui passe dans nos pays au public belge. » Adama

Ce projet, présenté à Bruxelles durant le mois de juin, a été initié par Florence Dognies, assistante sociale depuis 24 ans à Florennes. En 2012, elle lance un dispositif d’accompagnement (juridique, psychologique, social et médical) pour les femmes victimes de mutilations génitales et mariages forcés. Avec le GAMS (groupement d’action contre les mutilations sexuelles), elle met en place une fois par mois des groupes d’information et de parole. Un jour, elle rencontre ...

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Huit femmes et un homme, regard pointé vers l’horizon, forment un radeau humain, pagayant au son d’un chant traditionnel guinéen. C’est le premier tableau de Silence de plomb, paroles de soi(e)… Ce «témoignage théâtral collectif», fruit d’ateliers de théâtre menés au centre Fedasil de Florennes, raconte l’histoire de femmes originaires de Guinée et du Togo. Excisées, violées ou mariées de force, elles ont fui leur pays pour échapper à ces violences, ou pour protéger leurs filles d’un destin tragique similaire.
« Je suis fière de montrer ce qui passe dans nos pays au public belge. » Adama

Ce projet, présenté à Bruxelles durant le mois de juin, a été initié par Florence Dognies, assistante sociale depuis 24 ans à Florennes. En 2012, elle lance un dispositif d’accompagnement (juridique, psychologique, social et médical) pour les femmes victimes de mutilations génitales et mariages forcés. Avec le GAMS (groupement d’action contre les mutilations sexuelles), elle met en place une fois par mois des groupes d’information et de parole. Un jour, elle rencontre ...

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Huit femmes et un homme, regard pointé vers l’horizon, forment un radeau humain, pagayant au son d’un chant traditionnel guinéen. C’est le premier tableau de Silence de plomb, paroles de soi(e)… Ce «témoignage théâtral collectif», fruit d’ateliers de théâtre menés au centre Fedasil de Florennes, raconte l’histoire de femmes originaires de Guinée et du Togo. Excisées, violées ou mariées de force, elles ont fui leur pays pour échapper à ces violences, ou pour protéger leurs filles d’un destin tragique similaire.
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Manon Legrand

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