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Regard critique · Justice sociale

Social

Être un homme, mode(s) d’emploi

Comment être un homme aujourd’hui? A l’ère post-Me Too, certains font le choix de devenir des «alliés» féministes avec plus ou moins d’ardeur militante. D’autres, au contraire, reviennent aux valeurs patriarcales les plus rétrogrades, comme en témoigne la vague masculiniste sur les réseaux sociaux, qui déborde dans les attitudes des garçons à l’école. Plutôt que de les condamner, ne faut-il pas prendre en compte les problèmes spécifiques qui poussent des jeunes hommes à se laisser séduire par les influenceurs misogynes?

Eric Walravens 19-11-2025 Alter Échos n° 526
(c) Jérôme Delhez

Dans une série d’articles signés par Eric Walravens, nous vous proposons un parcours en quatre étapes à travers différents lieux où la masculinité contemporaine est en travail, depuis les recoins obscurs de Tik Tok jusqu’au fond des Ardennes pour un stage de « masculinité sacrée» .

Dans le mâlegorithme

Les contenus testostéronés pullulent sur les réseaux. Être un homme, selon les standards de Tik Tok, se mesure à la taille des pectos et du compte en banque. Parfois, aussi, au contrôle exercé sur les femmes. Combien de likes faut-il à un jeune Belge pour être plongé dans la manosphère ? Peu.

Un article à lire : ici

Bagarreurs, indisciplinés, à risque ? Outre-Manche, le fatalisme sur les garçons et les hommes est passé de mode

«Boys will be boys» . L’expression anglaise renvoie à l’inclinaison des mâles pour la bagarre.  Elle témoigne d’un fatalisme bien ancré: décrochage scolaire, violence et comportements à risques semblent parfois tenus pour des faits masculins naturels. Pourtant, depuis quelques années, l’idée qu’il faut «prendre au sérieux»  les problèmes des garçons et des hommes progresse Outre-Manche. 

Un article à lire : ici

La «masculinité sacrée», caricature ou chemin d’émancipation ?

Devenir un «nouveau guerrier», fier et responsable, en deux jours de week-end intensif. C’est la promesse faite par le ManKind Project (MKP) à ceux qui veulent redonner du sens à leur existence d’homme. J’ai tenté l’expérience.

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Pour se «déconstruire», les hommes doivent-ils être brusqués ?

De plus en plus d’hommes se déclarent prêts à changer leurs comportements pour devenir des alliés féministes. Oui, mais comment ? Les avis divergent.

Un article à lire : ici

 

Cette série a été réalisée avec l’aide du Fonds pour le journalisme en Fédération Wallonie-Bruxelles

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