En 2002, les plateformes de concertation sociale ont vu le jour dans le secteur de l’enseignement en Flandre pour garantir la mixité sociale, notamment lors de l’inscription des élèves. Atteignent-elles leur objectif? Et constituent-elles une piste à suivre en Wallonie, comme le suggérait le mouvement Changement pour l’égalité lors d’un débat récent1?
«Dans les années 1990, si une école flamande avait plus de 30% d’étudiants migrants, elle pouvait refuser d’en accueillir davantage», explique Sanghmitra Bhutani, du Minderhedenforum, une organisation représentant les associations ethnoculturelles en Flandre et à Bruxelles. Pour contrer ce phénomène, le gouvernement flamand a mis en place des plateformes de concertation sociale («Lokaal Overleg Plateform» ou «LOP») en 2002. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du décret relatif à l’égalité des chances en éducation. On compte environ 70 LOP en Flandre, une quarantaine dédiées à l’enseignement primaire et une trentaine au secondaire. Leur emplacement est défini en fonction de différents critères, comme la connaissance du néerlandais et la situation socio-économique des enfants du quartier.
Les LOP réunissent associations de parents, enseignants, ainsi que représentants d’organisations de migrants/personnes défavorisées. Au départ, les LOP remplissent diverses fonctions et les plateformes peuvent mettre en place des groupes...
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En 2002, les plateformes de concertation sociale ont vu le jour dans le secteur de l’enseignement en Flandre pour garantir la mixité sociale, notamment lors de l’inscription des élèves. Atteignent-elles leur objectif? Et constituent-elles une piste à suivre en Wallonie, comme le suggérait le mouvement Changement pour l’égalité lors d’un débat récent1?
«Dans les années 1990, si une école flamande avait plus de 30% d’étudiants migrants, elle pouvait refuser d’en accueillir davantage», explique Sanghmitra Bhutani, du Minderhedenforum, une organisation représentant les associations ethnoculturelles en Flandre et à Bruxelles. Pour contrer ce phénomène, le gouvernement flamand a mis en place des plateformes de concertation sociale («Lokaal Overleg Plateform» ou «LOP») en 2002. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du décret relatif à l’égalité des chances en éducation. On compte environ 70 LOP en Flandre, une quarantaine dédiées à l’enseignement primaire et une trentaine au secondaire. Leur emplacement est défini en fonction de différents critères, comme la connaissance du néerlandais et la situation socio-économique des enfants du quartier.
Les LOP réunissent associations de parents, enseignants, ainsi que représentants d’organisations de migrants/personnes défavorisées. Au départ, les LOP remplissent diverses fonctions et les plateformes peuvent mettre en place des groupes...