Un nouvel arrêté royal des ministres De Block (Open VLd) et Peeters (CD&V) visant à stimuler la réintégration des travailleurs malades de longue durée est entré en vigueur en décembre 2016. En Flandre, des entreprises sociales ont déjà mis en place depuis trois ans ce type de plans de réintégration professionnelle, notamment pour les personnes victimes de burn-out.
«On pense toujours qu’un burn-out n’arrive qu’aux autres, ce n’est que quand ça vous arrive que vous y prêtez attention. Vous allez travailler, vous revenez à la maison, vous vous occupez de la famille. Vous devez être une bonne mère, une bonne femme et une bonne employée. À force, vous devenez victime d’un burn-out», témoigne Sandra Beerlandt, une ancienne employée de supermarché1.
Et Sandra n’est pas la seule à devoir arrêter son travail à la suite d’un burn-out ou d’une maladie. Selon une étude du prestataire de services Securex, le taux d’absentéisme de longue durée, c’est-à-dire de plus d’un an, a augmenté de 11% au premier semestre de 2016 par rapport à la même période en 2015. D’après les statistiques de l’INAMI, 8.208 Belges sont restés plus d’un an à la maison à cause d’un burn-out, une hausse de 66,3% par rapport 2010.
Plus de 12% des travailleurs entre 50 et 59 ans étaient malades pendant plus d’un an.
Selon Securex, les personnes âgées de plus de 50 ans sont plus souvent atteintes de maladies ...