Connu pour son engagement social et sa volonté de mettre en avant la vie quotidienne des gens, aussi bien ordinaires que ceux passés sous le radar de la société, Vincen Beeckman est allé durant les vingt dernières années à leur rencontre en les faisant participer à des projets artistiques. Ainsi, rien de surprenant à ce que l’artiste choisisse d’installer sa nouvelle exposition (en collaboration avec la Centrale for contemporary art) dans l’institution historique qu’est l’hôpital Saint-Pierre, réputée pour son hospitalité inconditionnelle. «Ici on accepte et on soigne tout le monde, contrairement à d’autres endroits, où l’on te refoule parce que tu es dans l’incapacité de présenter telle ou telle carte. Les sans-abri, les réfugiés, les migrants, les sans-papiers et autres personnes dans la précarité sont accueillis sans exception», explique le photographe. Un territoire humaniste en parfaite symbiose avec l’ADN de son travail.
Une grosse piqûre de rappel
Vincen Beeckman a passé les huit derniers mois à faire des allers-retours dans «cette ville dans la ville qui grouille de monde» pour y nouer des liens intenses avec le personnel hospitalier chargé du service de nettoyage. Prendre le temps de les connaître, d’échanger, de recueillir leurs confidences avant de les prendre en photo et de raconter leur histoire, tel est le modus operandi qui anime l’artiste. «Je trouve ça passionn...
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Connu pour son engagement social et sa volonté de mettre en avant la vie quotidienne des gens, aussi bien ordinaires que ceux passés sous le radar de la société, Vincen Beeckman est allé durant les vingt dernières années à leur rencontre en les faisant participer à des projets artistiques. Ainsi, rien de surprenant à ce que l’artiste choisisse d’installer sa nouvelle exposition (en collaboration avec la Centrale for contemporary art) dans l’institution historique qu’est l’hôpital Saint-Pierre, réputée pour son hospitalité inconditionnelle. «Ici on accepte et on soigne tout le monde, contrairement à d’autres endroits, où l’on te refoule parce que tu es dans l’incapacité de présenter telle ou telle carte. Les sans-abri, les réfugiés, les migrants, les sans-papiers et autres personnes dans la précarité sont accueillis sans exception», explique le photographe. Un territoire humaniste en parfaite symbiose avec l’ADN de son travail.
Une grosse piqûre de rappel
Vincen Beeckman a passé les huit derniers mois à faire des allers-retours dans «cette ville dans la ville qui grouille de monde» pour y nouer des liens intenses avec le personnel hospitalier chargé du service de nettoyage. Prendre le temps de les connaître, d’échanger, de recueillir leurs confidences avant de les prendre en photo et de raconter leur histoire, tel est le modus operandi qui anime l’artiste. «Je trouve ça passionn...