Un article initialement publié dans MO, Mondiaal Nieuws Magazine - Traduction: Manon Legrand
En 2015, Mirwais Mahrzoi débarque, via un trafiquant d’êtres humains, dans une ruelle de Rotterdam. Les conseils de survie reçus durant son voyage coûteux se résumaient à: «Interpellez un policier en lui disant que vous voulez demander l’asile aux Pays-Bas.» Muni de ce conseil et convaincu que les ponts avec l’Afghanistan étaient définitivement coupés, Mirwais est descendu. Sans savoir que cela lui prendrait encore beaucoup de temps pour trouver la sérénité.
À Rotterdam, Mirwais a été envoyé à Ter Apel, dans le nord du pays, pour se présenter au bureau central d’inscription comme demandeur d’asile. Il a séjourné ensuite dans de nombreux centres pour demandeurs d’asile durant sa longue procédure: Ter Apel, Alphen-sur-le-Rhin, Budel, et enfin un centre d’accueil près d’Utrecht.
C’est alors qu’est arrivé un courrier lui signalant que le gouvernement néerlandais ne voyait aucune raison de lui accorder une protection. Son avenir s’est assombri. «Comme si retourner à Kaboul était une option», se disait Mirwais, se secouant la tête, comme s’il ne pouvait toujours pas y croire. Et il resta donc, sans titre de séjour. Destiné, comme beaucoup d’autres, à mener une vie dans l’ombre et l’illégalité. Mais la municipalité d’Utrecht en a décidé autrement. Il a atterri dans un abri d’urgence.
«C’était ...
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Un article initialement publié dans MO, Mondiaal Nieuws Magazine - Traduction: Manon Legrand
En 2015, Mirwais Mahrzoi débarque, via un trafiquant d’êtres humains, dans une ruelle de Rotterdam. Les conseils de survie reçus durant son voyage coûteux se résumaient à: «Interpellez un policier en lui disant que vous voulez demander l’asile aux Pays-Bas.» Muni de ce conseil et convaincu que les ponts avec l’Afghanistan étaient définitivement coupés, Mirwais est descendu. Sans savoir que cela lui prendrait encore beaucoup de temps pour trouver la sérénité.
À Rotterdam, Mirwais a été envoyé à Ter Apel, dans le nord du pays, pour se présenter au bureau central d’inscription comme demandeur d’asile. Il a séjourné ensuite dans de nombreux centres pour demandeurs d’asile durant sa longue procédure: Ter Apel, Alphen-sur-le-Rhin, Budel, et enfin un centre d’accueil près d’Utrecht.
C’est alors qu’est arrivé un courrier lui signalant que le gouvernement néerlandais ne voyait aucune raison de lui accorder une protection. Son avenir s’est assombri. «Comme si retourner à Kaboul était une option», se disait Mirwais, se secouant la tête, comme s’il ne pouvait toujours pas y croire. Et il resta donc, sans titre de séjour. Destiné, comme beaucoup d’autres, à mener une vie dans l’ombre et l’illégalité. Mais la municipalité d’Utrecht en a décidé autrement. Il a atterri dans un abri d’urgence.
«C’était ...