Depuis que le graffiti existe, le métro de Bruxelles est un endroit prisé par les graffeurs. Les prendre en flagrant délit relève du miracle. La Stib préfère passer l’éponge sur les coups de bombe.
Le métro bruxellois, il en connaît tous les recoins. Quand vous patientez sur les quais, lui observe les dispositifs de surveillance ou tente d’ouvrir une porte de secours. Mine de rien, se fondant dans la masse. Patrick a peint son premier métro à la fin des années nonante. Et n’a jamais cessé depuis. «J’ai suivi des gens que je connaissais avant de comprendre moi-même le système», explique l’entrepreneur, fin de la trentaine. On est loin de l’image du jeune tagueur, regard défiant et casquette vissée sur le crâne. Plusieurs fois par semaine au début, un peu moins aujourd’hui, le sous-sol bruxellois devient son terrain de jeu, «sa manière de se dépenser à côté du boulot».
«C’est plus compliqué que la rue»
Le métro est un lieu très apprécié des graffeurs (le monde du graff ne compte que quelques femmes). C’est là que tout a commencé, à Philadelphie au début des années 70. «Comme le train, c’est un endroit de prestige pour tous les graffeurs, quels qu’ils soient», explique Alain Lapiower de l’asbl bruxelloise Lézarts-Urbains qui œuvre à la promotion des cultures urbaines. Et de citer l’exemple de Bonom, l’artiste bruxellois aujourd’hui sorti de l’anonymat, qui a commencé «en vandale»...
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Depuis que le graffiti existe, le métro de Bruxelles est un endroit prisé par les graffeurs. Les prendre en flagrant délit relève du miracle. La Stib préfère passer l’éponge sur les coups de bombe.
Le métro bruxellois, il en connaît tous les recoins. Quand vous patientez sur les quais, lui observe les dispositifs de surveillance ou tente d’ouvrir une porte de secours. Mine de rien, se fondant dans la masse. Patrick a peint son premier métro à la fin des années nonante. Et n’a jamais cessé depuis. «J’ai suivi des gens que je connaissais avant de comprendre moi-même le système», explique l’entrepreneur, fin de la trentaine. On est loin de l’image du jeune tagueur, regard défiant et casquette vissée sur le crâne. Plusieurs fois par semaine au début, un peu moins aujourd’hui, le sous-sol bruxellois devient son terrain de jeu, «sa manière de se dépenser à côté du boulot».
«C’est plus compliqué que la rue»
Le métro est un lieu très apprécié des graffeurs (le monde du graff ne compte que quelques femmes). C’est là que tout a commencé, à Philadelphie au début des années 70. «Comme le train, c’est un endroit de prestige pour tous les graffeurs, quels qu’ils soient», explique Alain Lapiower de l’asbl bruxelloise Lézarts-Urbains qui œuvre à la promotion des cultures urbaines. Et de citer l’exemple de Bonom, l’artiste bruxellois aujourd’hui sorti de l’anonymat, qui a commencé «en vandale»...