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Regard critique · Justice sociale

Vie associative

Et si le financement privé était l’avenir de l’innovation sociale?

Le système des SIB (Social Impact Bonds) finance des projets sociaux en faisant appel à des investisseurs privés. Nouvelle opportunité pour le social ou danger en vue? Tentative de réponse grâce à l’exemple d’un projet bruxellois.

Jacques et Talal, un des duo de Duo for a job

Le système des SIB (Social Impact Bonds) finance des projets sociaux en faisant appel à des investisseurs privés. Nouvelle opportunité pour le social ou danger en vue? Tentative de réponse grâce à l’exemple d’un projet bruxellois.
« SIB ». L’acronyme n’est pas le titre d’un nouveau morceau posthume de Michael Jackson, sorte de suite en trois lettres de l’entêtant PYT (pour « Pretty Young Thing ») que Bamby pondit en 1982 du temps de sa splendeur première. Au risque de décevoir certains, SIB ne veut donc pas dire « Sexual Intercourse in Brussels » ou quelque chose de ce genre. Pourtant, à la vue de cette abréviation, plusieurs acteurs du secteur social pourraient commencer à ressentir quelques bouffées de chaleur. Mais pas tous pour les mêmes raisons. Car SIB signifie « Social Impact Bonds », du nom d’un mécanisme financier apparu récemment au Royaume-Uni. Un mécanisme qui permet à des investisseurs privés de faire « travailler » leur argent au bénéfice d’un projet social porté par un prestataire de services à but non lucratif, avec un retour sur investissement si les résultats sont à la hauteur. Inutile de le préciser, le mécanisme suscite de grands espoirs... et de grandes craintes. Espoirs de financements nouveaux pour le social en ces temps de crise. Craintes d’une financiarisation du social, voire d’une chute du rôle des pouvoirs publics dans ce secteur.
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« SIB ». L’acronyme n’est pas le titre d’un nouveau morceau posthume de Michael Jackson, sorte de suite en trois lettres de l’entêtant PYT (pour « Pretty Young Thing ») que Bamby pondit en 1982 du temps de sa splendeur première. Au risque de décevoir certains, SIB ne veut donc pas dire « Sexual Intercourse in Brussels » ou quelque chose de ce genre. Pourtant, à la vue de cette abréviation, plusieurs acteurs du secteur social pourraient commencer à ressentir quelques bouffées de chaleur. Mais pas tous pour les mêmes raisons. Car SIB signifie « Social Impact Bonds », du nom d’un mécanisme financier apparu récemment au Royaume-Uni. Un mécanisme qui permet à des investisseurs privés de faire « travailler » leur argent au bénéfice d’un projet social porté par un prestataire de services à but non lucratif, avec un retour sur investissement si les résultats sont à la hauteur. Inutile de le préciser, le mécanisme suscite de grands espoirs... et de grandes craintes. Espoirs de financements nouveaux pour le social en ces temps de crise. Craintes d’une financiarisation du social, voire d’une chute du rôle des pouvoirs publics dans ce secteur.
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Julien Winkel

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