Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

#SAJ

Enquête

Allô parents bobo

Souvent pointée pour ses nombreux placements en institution, la Belgique a pourtant adopté une approche innovante en matière d’aide aux mineurs en danger ou en difficulté : éviter le recours à la justice en privilégiant le lien et la collaboration avec les parents, même maltraitants. Couplée au manque de moyens de l’aide à la jeunesse, cette approche soulève néanmoins des critiques d’un autre ordre : le maintien du lien entre l’enfant maltraité et son/ses parent(s) aux dépens sur son droit à la protection.

Petite enfance / Jeunesse

À l’étude des relations entre les premières lignes et les services d’aide à la jeunesse

Fin janvier, l’Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse en Communauté française (OEJAJ)1 conviait les services dits de« première ligne » et les service d’aide à la jeunesse à réfléchir, à débattre de leurs relations. Une question majeure portait laréflexion : « De nombreux enfants rencontrent des difficultés pourtant ils ne sont pas tous pris en charge par l’Aide à la jeunesse. Pourquoi certains d’entreeux sont-ils orientés vers l’Aide à la jeunesse ? Quels sont les déterminants de cette orientation ? » Au programme de la journée de rencontre, deux temps.Tout d’abord, la présentation d’une synthèse réalisée par l’Observatoire à partir d’une enquête de la Sonecom – sur lethème « Articulation entre les services de première ligne et les services d’aide à la jeunesse » ; et ensuite des ateliers sur les thématiques suivantes:« Autour du danger », « Secret professionnel, transparence envers les usagers et communication entre intervenants », « Orienter : une pratique d’accompagnement desusagers mais aussi des professionnels de première ligne »2 .