Repérer les logements inhabités, en analysant les factures d’eau et d’énergie, c’est désormais possible. Un projet pilote a recensé à Charleroi près de 10.000 logements, en procédant de la sorte. Un projet qui devrait aussi être mis en place ailleurs en Wallonie, en vue d’un contrôle plus efficace et d’un cadre légal plus répressif en la matière.
Le nombre a de quoi interpeller: 10.853 logements privés résidentiels sont potentiellement vacants sur le territoire de la Ville de Charleroi, soit approximativement 10% du bâti de la métropole wallonne! C’est ce que révèlent les premiers résultats d’une étude pilote réalisée par le Centre d’études en habitat durable (CEHD), en partenariat avec le Relais social de Charleroi. Pour les repérer, le CEHD s’est basé sur un repérage (screening) des niveaux de consommation d’eau et d’énergie, en ayant comme source d’analyse la consommation annuelle d’eau (en limitant celle-ci à un minimum de 5 m3) et d’électricité (limitée à 10 kWh).
Il existe déjà des données statistiques sur les logements inoccupés au plan de l’ancrage communal. Cependant, les méthodologies ne sont pas uniformisées sur l’ensemble du territoire wallon. Croiser les données de consommation d’eau et d’énergie avec d’autres sources d’informations disponibles comme celles du cadastre permet aussi, via ce projet pilote, d’avoir une nouvelle base d’analyse inédite dans le repérage ...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
Aller plus loin
Repérer les logements inhabités, en analysant les factures d’eau et d’énergie, c’est désormais possible. Un projet pilote a recensé à Charleroi près de 10.000 logements, en procédant de la sorte. Un projet qui devrait aussi être mis en place ailleurs en Wallonie, en vue d’un contrôle plus efficace et d’un cadre légal plus répressif en la matière.
Le nombre a de quoi interpeller: 10.853 logements privés résidentiels sont potentiellement vacants sur le territoire de la Ville de Charleroi, soit approximativement 10% du bâti de la métropole wallonne! C’est ce que révèlent les premiers résultats d’une étude pilote réalisée par le Centre d’études en habitat durable (CEHD), en partenariat avec le Relais social de Charleroi. Pour les repérer, le CEHD s’est basé sur un repérage (screening) des niveaux de consommation d’eau et d’énergie, en ayant comme source d’analyse la consommation annuelle d’eau (en limitant celle-ci à un minimum de 5 m3) et d’électricité (limitée à 10 kWh).
Il existe déjà des données statistiques sur les logements inoccupés au plan de l’ancrage communal. Cependant, les méthodologies ne sont pas uniformisées sur l’ensemble du territoire wallon. Croiser les données de consommation d’eau et d’énergie avec d’autres sources d’informations disponibles comme celles du cadastre permet aussi, via ce projet pilote, d’avoir une nouvelle base d’analyse inédite dans le repérage ...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
En savoir plus
Repérer les logements inhabités, en analysant les factures d’eau et d’énergie, c’est désormais possible. Un projet pilote a recensé à Charleroi près de 10.000 logements, en procédant de la sorte. Un projet qui devrait aussi être mis en place ailleurs en Wallonie, en vue d’un contrôle plus efficace et d’un cadre légal plus répressif en la matière.
Le nombre a de quoi interpeller: 10.853 logements privés résidentiels sont potentiellement vacants sur le territoire de la Ville de Charleroi, soit approximativement 10% du bâti de la métropole wallonne! C’est ce que révèlent les premiers résultats d’une étude pilote réalisée par le Centre d’études en habitat durable (CEHD), en partenariat avec le Relais social de Charleroi. Pour les repérer, le CEHD s’est basé sur un repérage (screening) des niveaux de consommation d’eau et d’énergie, en ayant comme source d’analyse la consommation annuelle d’eau (en limitant celle-ci à un minimum de 5 m3) et d’électricité (limitée à 10 kWh).
Il existe déjà des données statistiques sur les logements inoccupés au plan de l’ancrage communal. Cependant, les méthodologies ne sont pas uniformisées sur l’ensemble du territoire wallon. Croiser les données de consommation d’eau et d’énergie avec d’autres sources d’informations disponibles comme celles du cadastre permet aussi, via ce projet pilote, d’avoir une nouvelle base d’analyse inédite dans le repérage ...