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Rapport sur l'avancement de la Belgique dans la concrétisation de la stratégie de Lisbonne

Le 27 février, le gouvernement de la Communauté française a approuvé, à l’initiative du ministre-président Hervé Hasquin1, ledocument « Stratégie de Lisbonne. Rapport d’avancement de la Belgique – 2003 – volet Réalisations ». Ce document reprend des décisions prises enBelgique par le fédéral ou les entités fédérées afin de concrétiser la stratégie adoptée à Lisbonne en 2000 par l’ensemble despays européens pour que notre continent voie émerger « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Lors du Conseileuropéen de Bruxelles des 21 et 22 mars, il est en effet prévu de faire le point annuel sur l’état d’avancement des États. Le document concerne différents domaines,de l’économie à la mobilité durable, en passant par l’enseignement.

01-08-2005 Alter Échos n° 138

Le 27 février, le gouvernement de la Communauté française a approuvé, à l’initiative du ministre-président Hervé Hasquin1, ledocument « Stratégie de Lisbonne. Rapport d’avancement de la Belgique – 2003 – volet Réalisations ». Ce document reprend des décisions prises enBelgique par le fédéral ou les entités fédérées afin de concrétiser la stratégie adoptée à Lisbonne en 2000 par l’ensemble despays européens pour que notre continent voie émerger « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Lors du Conseileuropéen de Bruxelles des 21 et 22 mars, il est en effet prévu de faire le point annuel sur l’état d’avancement des États. Le document concerne différents domaines,de l’économie à la mobilité durable, en passant par l’enseignement.

Investissements dans la formation

En ce qui concerne les politiques d’emploi, la Communauté française cite des mesures relatives « à la coordination de l’accueil des enfants durant leur temps libre», visant à « éliminer les freins à la participation des femmes sur le marché du travail à l’horizon 2010 ». Dans le domaine plus particulier dela formation professionnelle, la Région wallonne mentionne notamment la « modernisation des équipements scolaires par l’octroi des moyens substantiels (5 millionsd’euros/an) », en partenariat avec la Communauté. Du côté de la Région de Bruxelles-Capitale, on retrouve, parmi d’autres mesures, le pacte social pour l’emploi desBruxellois. L’accord de coopération portant sur la validation des compétences conclu entre la Région wallonne, la Communauté et la Cocof est également cité.Enfin la Communauté française explique avoir encouragé l’esprit d’entreprendre par des accords de partenariat avec les secteurs de l’industrie alimentaire (en septembre2002) et de l’automobile (en matière d’alternance), un soutien financier au concours “La meilleure mini-entreprise belge de l’année” (mai 2002), « l’Ouverture del’atelier “Zénobe Gramme” (centre de reconditionnement de matériel en provenance des entreprises en faveur des établissements scolaires techniques etprofessionnels) et l’organisation de stages de formation en entreprise à destination des enseignants ».

Modernisation de l’enseignement

Dans la partie consacrée spécifiquement à l’enseignement et à la formation, la Communauté française explique avoir consenti à «d’importants investissements » en matière d’études scientifiques et techniques, « par la poursuite de la modernisation de l’outil pédagogique enRégion wallonne et par la création d’un outil pédagogique moderne et performant en Région de Bruxelles-Capitale » ; mais aussi grâce à « lavitrine des métiers qu’on apprend à l’école », l’adoption des nouveaux profils de formation, la réalisation du DVD Six métiers de rêve dansl’industrie technologique et l’organisation de trois concours en collaboration avec Agoria.

Sous l’intitulé « Mise en œuvre du processus de Bologne », est citée « la création d’instruments visant la transparence des diplômes et desqualifications, priorité commune aux trois Communautés belges ». Au niveau supérieur, toujours, la Communauté rappelle avoir créé une Agence pourl’évaluation de la qualité de l’enseignement. Le rapport avance aussi, sans en spécifier les modalités d’organisation, que « dans l’enseignement belge,on enseigne depuis des dizaines d’années, dans chaque Communauté, une des deux autres langues nationales, différente de la langue maternelle en primaire ; en secondaire vientsouvent s’y ajouter une 3e, voire une 4e langue ». Sur le plan de l’internet et du multimédia, la formation continuée des enseignants est soulignée pour les troisCommunautés et l’effort d’équipement consenti du fédéral (projet I-line), de la Communauté (plan stratégique des NTIC dans les écoles, informatiqueadministrative) et des Régions (cyberécoles et irisnet) est décrit dans le détail.

1. Cabinet, place Surlet de Chokier, 13-15 à 1000 Bruxelles – tél. : 02 227 33 00.

Donat Carlier

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