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Quand la mixité peine à s’imposer

Désormais obligées d’avoir minimum 30% de membres de chaque sexe dans leur conseil d’administration, les asbl wallonnes sont confrontées à un problème de société : celui de la non-mixité dans certains secteurs d’activités. Plusieurs associations estiment le défi démesuré. Un recours va être déposé.

Désormais obligées d’avoir minimum 30% de membres de chaque sexe dans leur conseil d’administration, les asbl wallonnes sont confrontées à un problème de société : celui de la non-mixité dans certains secteurs d’activités. Plusieurs associations estiment le défi démesuré. Un recours va être déposé.
«La situation actuelle est hyper-stéréotypée.» Éliane Tillieux (PS), ministre wallonne de l’Action sociale et de l’Égalité des chances sous la précédente législature, défend son nouveau décret en brandissant des chiffres. Sur 2.000 associations wallonnes, 930 ont accepté de répondre à un questionnaire. Résultat : seules 396 (43%) atteignent les critères de mixité (un tiers de membres de chaque sexe). «Sur les 45% qui ‘manquent’ de femmes, la plupart sont actives dans l’économie, la finance ou l’énergie», commente la ministre. «Les 12% qui ‘manquent’ d’hommes se retrouvent surtout dans le secteur des soins ou de l’aide aux personnes – comme les crèches ou les plannings familiaux. Je pense, pourtant, que les questions liées à la vie affective et sexuelle concernent tout le monde et pas seulement les femmes. Qu’on ne me dise pas que la moitié de l’humanité ne fait à moitié rien!»
Adopté au début de l’année 2014 par le parlement wallon, ce décret visant à «promouvoir une présence équilibrée des femmes et des hommes dans les organes consultatifs» est composé de trois textes, qui concernen...

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Céline Gautier

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