A l'heure où le Plan 1er emploi se met en branle, il est temps de poser la question de la manière dont il va être appliqué sur le terrain, en particulier dans lesentreprises. Une fois la question posée, on se rend vite compte qu'au niveau de l'entreprise, le Plan 1er emploi, avec ses quotas revus à la baisse (3%), est d'abordappréhendé comme un refinancement des stages des jeunes (AR 230) 1, et ce même si la mesure comporte de nombreuses innovations : le contrat de travail n'est plusdérogatoire, il dure un an au lieu de six mois, le salaire doit être à 100% du barème pratique plutôt qu'à 90%, la prime à l'employeur estaugmentée, les possibilités de dérogations aux quotas sont en partie limitées. Laurent Duquenne, chargé des rapports avec les entreprises pour le Plan jeunes duForem 2 est clair à ce sujet : «Dans les entreprises qui sont en ordre par rapport aux stages, le plan ne changera rien. Le succès du plan se joue sur deux questions : d'une part,le renforcement des contrôles par rapport à l'obligation de 3% et la limitation des dérogations, trop facilement accordées ces dernières années; d'autre part,le fait que les primes Rosetta valent aussi pour les PME où, en d...
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