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Regard critique · Justice sociale

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Olivier Gilson: le design social, «pas là pour faire du beau, mais pour faire du juste»

(c) Jérôme Spriet

Olivier Gilson coordonne les ateliers de design pour l’innovation sociale du Mad, le Centre bruxellois de la mode et du design, qui accueille de jeunes créateurs en résidence. Ce spécialiste du «design social» nous explique les contours d’une discipline peu connue du grand public, dont l’ambition est d’agir sur le réel.
Alter Échos: Qu’est-ce que le design social?
Olivier Gilson: Cela reste du design mais avec une approche plus participative et collaborative. Le design classique poursuit une finalité formelle. Il arrive en bout de course. Lorsque tout a été réfléchi au préalable, on demande au designer de proposer une belle forme, un bel objet. Avec le design social, chacun se met autour de la table, avec ses compétences propres pour déterminer, collectivement, un cahier des charges et construire quelque chose, ensemble. L’idée est de se mettre au service de l’intelligence collective... et d’améliorer la société. Nous sommes en contact avec les gens, nous travaillons avec eux, pour eux et nous voyons leur réaction.
AÉ: Le design social, c’est bien plus qu’une histoire d’objets...
OG: Au sein du Mad, on trouve de jeunes designers d’objets, mais aussi des graphistes, des architectes de l’espace, des designers de services. En gros, tout ce qui concerne la société nous intéresse. Le champ d’action est très large. Le design social est davantage une approche qu’un aboutissement forme...

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Olivier Gilson coordonne les ateliers de design pour l’innovation sociale du Mad, le Centre bruxellois de la mode et du design, qui accueille de jeunes créateurs en résidence. Ce spécialiste du «design social» nous explique les contours d’une discipline peu connue du grand public, dont l’ambition est d’agir sur le réel.
Alter Échos: Qu’est-ce que le design social?
Olivier Gilson: Cela reste du design mais avec une approche plus participative et collaborative. Le design classique poursuit une finalité formelle. Il arrive en bout de course. Lorsque tout a été réfléchi au préalable, on demande au designer de proposer une belle forme, un bel objet. Avec le design social, chacun se met autour de la table, avec ses compétences propres pour déterminer, collectivement, un cahier des charges et construire quelque chose, ensemble. L’idée est de se mettre au service de l’intelligence collective... et d’améliorer la société. Nous sommes en contact avec les gens, nous travaillons avec eux, pour eux et nous voyons leur réaction.
AÉ: Le design social, c’est bien plus qu’une histoire d’objets...
OG: Au sein du Mad, on trouve de jeunes designers d’objets, mais aussi des graphistes, des architectes de l’espace, des designers de services. En gros, tout ce qui concerne la société nous intéresse. Le champ d’action est très large. Le design social est davantage une approche qu’un aboutissement forme...

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