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Métro-Liens: favoriser la cohabitation souterraine

Métro-Liens. Le nom du projet mené par l’asbl Diogènes en collaboration avec la Stib dit bien ce qu’il veut dire: il a pour ambition de construire des ponts entre les sans-abri du métro, le personnel et les usagers de la Stib.

© Colin Delfosse
© Colin Delfosse

Métro-Liens. Le nom du projet mené par l’asbl Diogènes en collaboration avec la Stib dit bien ce qu’il veut dire: il a pour ambition de construire des ponts entre les sans-abri du métro, le personnel et les usagers de la Stib.
«Mon bureau, c’est mon sac à dos.» Cette affirmation aurait pu jaillir de la bouche de n’importe quel travailleur de rue accoutumé à arpenter le bitume jour après jour pour créer du lien avec des personnes visées par une politique spécifique – jeunes, sans-abri, toxicomanes. Mais Alexandra, psychologue de formation et travailleuse de rue à l’asbl Diogènes, ne passe pas son temps dans les rues de la capitale. Avec son collègue Bram, elle sillonne le réseau souterrain de la Stib pour aller à la rencontre des sans-abri qui y trouvent refuge.
«Dans certaines stations de la périphérie, le phénomène est plus discret, mais on trouve aussi des habitants du métro.» Alexandra, Diogènes

L’objectif du projet: toucher des personnes qui ne franchissent pas la porte des institutions sociales et publiques. Faire en sorte qu’ils retissent un lien avec la société. Alexandra et Bram parcourent l’entrelacement des rames du métro en long, en large et en travers, au gré du hasard et des rencontres, mais aussi sur la base des signalements que la Stib leur fournit au cours de réunions mensuelles partagées. Sans surprise, les stations les plus visitées sont De Brouckère (745 int...

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«Mon bureau, c’est mon sac à dos.» Cette affirmation aurait pu jaillir de la bouche de n’importe quel travailleur de rue accoutumé à arpenter le bitume jour après jour pour créer du lien avec des personnes visées par une politique spécifique – jeunes, sans-abri, toxicomanes. Mais Alexandra, psychologue de formation et travailleuse de rue à l’asbl Diogènes, ne passe pas son temps dans les rues de la capitale. Avec son collègue Bram, elle sillonne le réseau souterrain de la Stib pour aller à la rencontre des sans-abri qui y trouvent refuge.
«Dans certaines stations de la périphérie, le phénomène est plus discret, mais on trouve aussi des habitants du métro.» Alexandra, Diogènes

L’objectif du projet: toucher des personnes qui ne franchissent pas la porte des institutions sociales et publiques. Faire en sorte qu’ils retissent un lien avec la société. Alexandra et Bram parcourent l’entrelacement des rames du métro en long, en large et en travers, au gré du hasard et des rencontres, mais aussi sur la base des signalements que la Stib leur fournit au cours de réunions mensuelles partagées. Sans surprise, les stations les plus visitées sont De Brouckère (745 int...

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«Mon bureau, c’est mon sac à dos.» Cette affirmation aurait pu jaillir de la bouche de n’importe quel travailleur de rue accoutumé à arpenter le bitume jour après jour pour créer du lien avec des personnes visées par une politique spécifique – jeunes, sans-abri, toxicomanes. Mais Alexandra, psychologue de formation et travailleuse de rue à l’asbl Diogènes, ne passe pas son temps dans les rues de la capitale. Avec son collègue Bram, elle sillonne le réseau souterrain de la Stib pour aller à la rencontre des sans-abri qui y trouvent refuge.
«Dans certaines stations de la périphérie, le phénomène est plus discret, mais on trouve aussi des habitants du métro.» Alexandra, Diogènes

L’objectif du projet: toucher des personnes qui ne franchissent pas la porte des institutions sociales et publiques. Faire en sorte qu’ils retissent un lien avec la société. Alexandra et Bram parcourent l’entrelacement des rames du métro en long, en large et en travers, au gré du hasard et des rencontres, mais aussi sur la base des signalements que la Stib leur fournit au cours de réunions mensuelles partagées. Sans surprise, les stations les plus visitées sont De Brouckère (745 int...

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Marinette Mormont

Marinette Mormont

Journaliste (social, santé, logement)

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