Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Justice

Maisons de justice: retrouver l’aspect social

À Nivelles, on voit la communautarisation des maisons de justice plutôt d’un bon œil.
Cet article vous intéresse? Découvrez la revue sous format papier & PDF pour 6€. Envoyez un mail avec «AE 409 + votre adresse » à mmx@alter.be

À la maison de justice de Nivelles, on n’en est pas encore à parler de désistance, mais on voit cette communautarisation plutôt d’un bon œil. 
Cet article a initialement été publié le 4 novembre 2015.
Un immeuble résidentiel comme tant d’autres dans un quartier tranquille, banal et sans histoires. C’est pourtant derrière ces murs que se trouve la maison de justice de Nivelles qui voit défiler chaque jour victimes ou détenus. À l’intérieur, on se sent à l’étroit dans ces livings transformés en permanence pour les justiciables, mais bientôt ce sera terminé… En 2016, la maison de justice déménagera dans un tout nouveau bâtiment. «C’est déjà un bienfait de la communautarisation», admet la directrice Chantal Alberty. Mais à ses yeux, il n’y aurait pas que ce seul avantage. «Vu l’esprit sécuritaire et managérial qui régnait au niveau de la justice ces dernières années, j’ai vu la communautarisation d’un bon œil. C’est l’occasion de retrouver l’aspect social dans notre travail. On l’avait un peu perdu. On a mis en avant davantage la sanction, son exécution concrète, et la non-récidive. Désormais, on se recentre sur le justiciable et son évolution dans la société. On n’est plus dans la seule exécution de la peine.»
Comme directrice, Chantal Alberty a très mal vécu la vague managériale de ces dernières années, notamment sous le règne Turtelboom: «On était convié à faire du chiffre, et à...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

À la maison de justice de Nivelles, on n’en est pas encore à parler de désistance, mais on voit cette communautarisation plutôt d’un bon œil. 
Cet article a initialement été publié le 4 novembre 2015.
Un immeuble résidentiel comme tant d’autres dans un quartier tranquille, banal et sans histoires. C’est pourtant derrière ces murs que se trouve la maison de justice de Nivelles qui voit défiler chaque jour victimes ou détenus. À l’intérieur, on se sent à l’étroit dans ces livings transformés en permanence pour les justiciables, mais bientôt ce sera terminé… En 2016, la maison de justice déménagera dans un tout nouveau bâtiment. «C’est déjà un bienfait de la communautarisation», admet la directrice Chantal Alberty. Mais à ses yeux, il n’y aurait pas que ce seul avantage. «Vu l’esprit sécuritaire et managérial qui régnait au niveau de la justice ces dernières années, j’ai vu la communautarisation d’un bon œil. C’est l’occasion de retrouver l’aspect social dans notre travail. On l’avait un peu perdu. On a mis en avant davantage la sanction, son exécution concrète, et la non-récidive. Désormais, on se recentre sur le justiciable et son évolution dans la société. On n’est plus dans la seule exécution de la peine.»
Comme directrice, Chantal Alberty a très mal vécu la vague managériale de ces dernières années, notamment sous le règne Turtelboom: «On était convié à faire du chiffre, et à...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Pierre Jassogne

Pierre Jassogne

Journaliste

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)