Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Hors série

Lutte contre le radicalisme, la sécurité au prix du social

Comment les politiques de lutte contre le radicalisme ont-elles impacté le travail social? Quelles sont les initiatives qui permettent de lutter efficacement contre ce phénomène complexe? Comment concilier sécurité et exigences déontologiques? Quid de la formation des travailleurs? Que faire des détenus condamnés pour terrorisme? Pour tenter de répondre à ces questions, Alter Échos vous propose une compilation des articles publiés dans nos colonnes ces deux dernières années. Un hors série à feuilleter gratuitement sur notre site.

13-12-2017
Illustration (C) François Vacarisas

18 novembre 2015, Paris est en deuil après les attentats qui ont frappé Charlie. À Molenbeek-Saint-Jean, des caméras du monde entier ont débarqué pour filmer la commune où a grandi Salah Abdeslam. Cette présence médiatique rend les jeunes du quartier nerveux. Hasard du calendrier, à la Maison des cultures, située à deux pas de la station Comte de Flandre, l’Agence Alter organise ce jour-là l’événement de clôture de son festival Bruxitizen consacré à la place des jeunes dans l’espace public. Parmi la foule de jeunes et de travailleurs sociaux, deux gaillards qui n’ont pas tout à fait la tête de l’emploi feuillettent distraitement Alter Échos. Une collègue approche les deux policiers en civil pour leur demander de se faire un petit peu plus discrets…
On l’avoue, à l’époque, l’anecdote nous a fait un peu sourire. Certes jaune. Aujourd’hui, on a moins envie d’en rire. Les politiques sécuritaires mises en œuvre ces deux dernières années ont laissé de mauvais souvenirs dans le secteur associatif: descentes de police traumatisantes, établissement de listes d’usagers, craintes quant à l’utilisation de données concernant les travailleurs sociaux… Dans notre article en p. 21-23 «Lutte contre le terrorisme: le secteur associatif dans le viseur du fédéral», une formatrice de La Rue raconte comment elle a vu les policiers débarquer à la fin d’un cours de français, effrayant les participants...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Sandrine Warsztacki

Sandrine Warsztacki

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)