Bruxelles va diminuer la déductibilité fiscale des titres-services. En Wallonie, une évaluation du dispositif pointe quelques chiffres interpellants.
Article publié le 25 novembre, Alter Échos, n°413.
À chaque jour suffit sa peine. Dans le cas des titres-services, l’expression a valeur de règle d’or. Voilà plus d’un an que le dispositif est régionalisé. Et depuis ce fameux 1er juillet 2014, on avance à petits pas, tant en Wallonie qu’à Bruxelles. C’est que le dossier est épineux. Et surtout coûteux. Rien qu’en Wallonie, les titres-services pesaient entre 420 et 516 millions d’euros – coût net pour la Région – en 2014. Un sacré montant. Qui impose une sacrée prudence. Et qui explique qu’à Bruxelles et, dans une moindre mesure, en Wallonie, il a fallu un certain temps pour prendre certaines décisions.
Car, dès le début, la question de la soutenabilité financière du système s’est posée pour des Régions quelque peu désargentées. Pour pouvoir maintenir le dispositif, il allait falloir faire des choix. Tout en tentant de protéger l’emploi. Et de ne pas faire s’effondrer les «TS» en appuyant un peu trop sur l’un ou l’autre bouton pour tenter de dégager des moyens. Ces boutons, c’est notamment ce qu’on appelle la «valeur faciale» des titres-services et la déductibilité fiscale. La valeur faciale est le prix payé par l’utilisateur du titre. Ce montant est de neuf euros aujourd’hui dans ...
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Bruxelles va diminuer la déductibilité fiscale des titres-services. En Wallonie, une évaluation du dispositif pointe quelques chiffres interpellants.
Article publié le 25 novembre, Alter Échos, n°413.
À chaque jour suffit sa peine. Dans le cas des titres-services, l’expression a valeur de règle d’or. Voilà plus d’un an que le dispositif est régionalisé. Et depuis ce fameux 1er juillet 2014, on avance à petits pas, tant en Wallonie qu’à Bruxelles. C’est que le dossier est épineux. Et surtout coûteux. Rien qu’en Wallonie, les titres-services pesaient entre 420 et 516 millions d’euros – coût net pour la Région – en 2014. Un sacré montant. Qui impose une sacrée prudence. Et qui explique qu’à Bruxelles et, dans une moindre mesure, en Wallonie, il a fallu un certain temps pour prendre certaines décisions.
Car, dès le début, la question de la soutenabilité financière du système s’est posée pour des Régions quelque peu désargentées. Pour pouvoir maintenir le dispositif, il allait falloir faire des choix. Tout en tentant de protéger l’emploi. Et de ne pas faire s’effondrer les «TS» en appuyant un peu trop sur l’un ou l’autre bouton pour tenter de dégager des moyens. Ces boutons, c’est notamment ce qu’on appelle la «valeur faciale» des titres-services et la déductibilité fiscale. La valeur faciale est le prix payé par l’utilisateur du titre. Ce montant est de neuf euros aujourd’hui dans ...