Du TTIP au nucléaire, en passant par les visites domiciliaires, les communes se sont prononcées ces dernières années sur des thématiques dépassant largement le cadre local. Des prises de position avant tout symboliques.
En 2014, un sujet récurrent fait l’objet de débats lors des conseils communaux. Il s’agit du TTIP et du CETA (traités de libre-échange transatlantiques). Une mobilisation, souvent portée par des citoyens et des élus, qui, à l’instar de Charleroi, a conduit 180 communes à se prononcer contre ces traités commerciaux internationaux et 85 d’entre elles à se déclarer zone «hors TTIP et CETA». Un signal d’autant plus fort que les communes ne sont pas légalement autorisées à se retirer de traités qui sont contraignants sur l’ensemble de l’Union européenne.
Quelques années plus tard, les résultats obtenus sont minimes, comme l’admet Didier Palange, animateur à Charleroi d’un collectif citoyen contre ces traités. «Les motions sont votées par facilité par certains élus. Quelques années après le vote, on espérait que les politiques seraient un peu plus au courant, et donc plus sensibles sur ce sujet-là et sur les suites à y donner dans leur prise de décisions. Forcément, on est déçu par ce manque de cohérence.»
«C’est une manière d’envoyer un signal politique fort vers d’autres lieux de pouvoir.», Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi
Paul Magnette, le bourgmestre PS de ...
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Du TTIP au nucléaire, en passant par les visites domiciliaires, les communes se sont prononcées ces dernières années sur des thématiques dépassant largement le cadre local. Des prises de position avant tout symboliques.
En 2014, un sujet récurrent fait l’objet de débats lors des conseils communaux. Il s’agit du TTIP et du CETA (traités de libre-échange transatlantiques). Une mobilisation, souvent portée par des citoyens et des élus, qui, à l’instar de Charleroi, a conduit 180 communes à se prononcer contre ces traités commerciaux internationaux et 85 d’entre elles à se déclarer zone «hors TTIP et CETA». Un signal d’autant plus fort que les communes ne sont pas légalement autorisées à se retirer de traités qui sont contraignants sur l’ensemble de l’Union européenne.
Quelques années plus tard, les résultats obtenus sont minimes, comme l’admet Didier Palange, animateur à Charleroi d’un collectif citoyen contre ces traités. «Les motions sont votées par facilité par certains élus. Quelques années après le vote, on espérait que les politiques seraient un peu plus au courant, et donc plus sensibles sur ce sujet-là et sur les suites à y donner dans leur prise de décisions. Forcément, on est déçu par ce manque de cohérence.»
«C’est une manière d’envoyer un signal politique fort vers d’autres lieux de pouvoir.», Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi
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