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« L’économie solidaire doit sortir du ‘small is beautiful’ »

Ancien chef d’entreprise, le Belge Michel Bauwens, aujourd’hui installé en Thaïlande, est l’un des théoriciens majeurs de l’économie collaborative et du peer-to-peer, défini comme la «capacité des individus de créer, en tant qu’égaux, de la valeur sans être obligés de demander une autorisation à quiconque». Auteur de «Sauver le monde. Vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer» (Les Liens qui libèrent, 2015), il était l’invité d’une journée d’étude organisée par SMart asbl et SAW-B (Solidarité des alternatives wallonnes et bruxelloises) le 18 février dernier autour de la question «L’économie de demain sera-t-elle plus solidaire?» Entretien croisé avec Sandrino Graceffa, directeur général de SMart.

Ancien chef d’entreprise, le Belge Michel Bauwens, aujourd’hui installé en Thaïlande, est l’un des théoriciens majeurs de l’économie collaborative et du peer-to-peer, défini comme la «capacité des individus de créer, en tant qu’égaux, de la valeur sans être obligés de demander une autorisation à quiconque». Auteur de Sauver le monde. Vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer (Les Liens qui libèrent, 2015), il était l’invité d’une journée d’étude organisée par SMart asbl (bientôt en coopérative) et la SAW-B (Solidarité des alternatives wallonnes et bruxelloises) le 18 février dernier autour de la question «L’économie de demain sera-t-elle plus solidaire?» Entretien croisé avec Sandrino Graceffa, directeur général de SMart.
Alter Échos: À quel point sommes-nous déjà engagés dans une économie post-capitaliste?
Michel Bauwens: Aucun système n’est éternel. Quand un système n’est plus capable de résoudre les problèmes qu’il a générés, des périodes de transition apparaissent. Ce sont d’abord des modèles qui émergent çà et là, puis qui se rencontrent et parviennent parfois à former un nouveau sous-système qui préfigure l’étape suivante. Aujourd’hui, nous avons une technologie de réseau qui se généralise à la société et une crise du capitalisme qui détruit la planète et entraîne toujours plus d’inégalités. Des gens créent une «encapacitation» technologique nouvelle pour rés...

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Ancien chef d’entreprise, le Belge Michel Bauwens, aujourd’hui installé en Thaïlande, est l’un des théoriciens majeurs de l’économie collaborative et du peer-to-peer, défini comme la «capacité des individus de créer, en tant qu’égaux, de la valeur sans être obligés de demander une autorisation à quiconque». Auteur de Sauver le monde. Vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer (Les Liens qui libèrent, 2015), il était l’invité d’une journée d’étude organisée par SMart asbl (bientôt en coopérative) et la SAW-B (Solidarité des alternatives wallonnes et bruxelloises) le 18 février dernier autour de la question «L’économie de demain sera-t-elle plus solidaire?» Entretien croisé avec Sandrino Graceffa, directeur général de SMart.
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Michel Bauwens: Aucun système n’est éternel. Quand un système n’est plus capable de résoudre les problèmes qu’il a générés, des périodes de transition apparaissent. Ce sont d’abord des modèles qui émergent çà et là, puis qui se rencontrent et parviennent parfois à former un nouveau sous-système qui préfigure l’étape suivante. Aujourd’hui, nous avons une technologie de réseau qui se généralise à la société et une crise du capitalisme qui détruit la planète et entraîne toujours plus d’inégalités. Des gens créent une «encapacitation» technologique nouvelle pour rés...

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