Le secteur de l’aide alimentaire n’est pas épargné depuis le début de la crise du coronavirus. Problèmes d’approvisionnement, fermetures de restaurants sociaux, manque de bénévoles… La crise sanitaire rend la vie dure aux associations d’aide alimentaire et à ses bénéficiaires, qui augmentent.
L’aide alimentaire est censée venir en aide aux personnes victimes de précarité. Ils seraient 450.000 à en dépendre en Belgique. En Wallonie et à Bruxelles, l’aide alimentaire se fait via des points de distribution de colis alimentaires, des épiceries sociales et des restaurants sociaux. Côté fournisseurs, les banques alimentaires s’occupent de récupérer, de stocker et de redistribuer vers certaines associations des invendus et des produits issus du Fonds Européen d’aide aux plus démunis (FEAD).
L’arrivée du coronavirus et des règles de sécurité qui l’ont suivi ont mis à pied un secteur déjà fort fragilisé. Ce secteur est composé à plus de 70% de bénévoles et «s’organise avec des bouts de ficelle», selon Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale à la Fédération des services sociaux et tout juste désignée par la Première Ministre, Sophie Wilmès, comme experte au sein du GEES, le Groupe d’experts en charge de l’exit stratégique, pour les matières sociales. «Ce secteur n’est reconnu ni financé par personne, on se croirait au Moyen Âge». Avec une explosion des demandes, épiceries, restaurants et...
COVID-19. Social
Le Covid-19 étouffe le secteur de l’aide alimentaire
Emilie Gline
08-04-2020
Alter Échos n° 483
Creative Commons
Emilie Gline
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