Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Emploi/formation

Le Centre pivote vers la Wallonie

Le Centre interfédéral pour l’égalité des chances cessera bientôt d’être «le Centre». Il va perdre son nom et se… décentraliser en poursuivant le virage régional entamé en 2012. Cette année sera celle de l’ancrage wallon. Patrick Charlier, directeur faisant fonction du Centre, nous explique comment le Centre espère devenir un acteur incontournable d’une politique de la diversité au sud du pays.

© CNTR

Le Centre interfédéral pour l’égalité des chances cessera bientôt d’être «le Centre». Il va perdre son nom et se... décentraliser en poursuivant le virage régional entamé en 2012. Cette année sera celle de l’ancrage wallon. Patrick Charlier, directeur faisant fonction du Centre, nous explique comment le Centre espère devenir un acteur incontournable d’une politique de la diversité au sud du pays.
Alter Échos: Le Centre recrute des collaborateurs pour gérer des points de contact en Wallonie. C’est un vrai tournant qui s’amorce?
Patrick Charlier: C’est le résultat de l’accord de coopération de juillet 2012 entre le fédéral, le Centre, les Régions et les Communautés. Mais par rapport à cet accord, il y a quelque chose de nouveau: l’obligation pour le Centre d’avoir des points de contact proches. En Flandre, cela s’est traduit par l’intégration des points de contact existants (meldpunten), qui avaient été créés en 2009 par l’administration flamande de l’Égalité des chances avec treize villes. Du côté francophone, on doit créer quelque chose de nouveau. Nous avions des points de contact en Wallonie au début des années 2000, mais on s’est rendu compte que n’avoir qu’un point de contact avec quelqu’un qui attend la victime de discrimination, ça ne marche pas. Nous voulons mettre en place des antennes locales avec des collègues du Centre qui travailleront dans les villes wallonnes. Ces...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Martine Vandemeulebroucke

Martine Vandemeulebroucke

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)