Le premier avertissement a été donné le 23 novembre dernier. La Ville de Bruxelles procédait pour la première fois à la réquisition de plusieurs logements, situés dans un même immeuble, sans l’autorisation du propriétaire. L’opération ne restera apparemment pas sans lendemain. L’échevin du logement Mohamed Ouriaghli (PS) va mobiliser les acteurs de terrain contre les logements inoccupés et insalubres dans le quartier Bockstael. Concrètement, l’échevin a établi une charte de collaboration, dans le cadre du contrat de quartier Bockstael, entre les associations, la police et le CPAS de Bruxelles. Cette charte est conclue jusqu’à la fin de l’année 2017 et elle prévoit notamment « d’échanger des informations en vue d’améliorer la connaissance du quartier en général et des situations problématiques en particulier ». En clair ? Demander aux associations de signaler les logements inoccupés ? Cédric Limani, porte-parole de Mohamed Ouriaghli confirme. La collaboration des acteurs « sur le terrain » devrait, dit-il, permettre de détecter ces logements et donc de « poursuivre, si nécessaire, la prise en charge par les pouvoirs publics des logements insalubres et inoccupés si le propriétaire reste réfractaire à toute occupation de son bien ».
La prise en gestion publique d’un immeuble était, jusqu’ici, plutôt rare à Bruxelles. La Région dispose pourtant, comme en Wallonie, des outils l...
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Le premier avertissement a été donné le 23 novembre dernier. La Ville de Bruxelles procédait pour la première fois à la réquisition de plusieurs logements, situés dans un même immeuble, sans l’autorisation du propriétaire. L’opération ne restera apparemment pas sans lendemain. L’échevin du logement Mohamed Ouriaghli (PS) va mobiliser les acteurs de terrain contre les logements inoccupés et insalubres dans le quartier Bockstael. Concrètement, l’échevin a établi une charte de collaboration, dans le cadre du contrat de quartier Bockstael, entre les associations, la police et le CPAS de Bruxelles. Cette charte est conclue jusqu’à la fin de l’année 2017 et elle prévoit notamment « d’échanger des informations en vue d’améliorer la connaissance du quartier en général et des situations problématiques en particulier ». En clair ? Demander aux associations de signaler les logements inoccupés ? Cédric Limani, porte-parole de Mohamed Ouriaghli confirme. La collaboration des acteurs « sur le terrain » devrait, dit-il, permettre de détecter ces logements et donc de « poursuivre, si nécessaire, la prise en charge par les pouvoirs publics des logements insalubres et inoccupés si le propriétaire reste réfractaire à toute occupation de son bien ».
La prise en gestion publique d’un immeuble était, jusqu’ici, plutôt rare à Bruxelles. La Région dispose pourtant, comme en Wallonie, des outils l...