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Julien Charles: «La participation peut faire mal»

Avec son ouvrage La participation en actes: Entreprise, ville, association, Julien Charles, docteur en science sociales et chargé de recherches et de formations au Centre socialiste d’éducation permanente, explore les promesses mais aussi les contraintes de la participation. Il met en perspective plusieurs dispositifs participatifs très divers, de Caterpillar aux maisons médicales.

25-03-2016
© Flickrcc Pink Sherbet Photography

Avec son ouvrage La participation en actes: Entreprise, ville, association, Julien Charles, docteur en science sociales et chargé de recherches et de formations au Centre socialiste d’éducation permanente, explore les promesses mais aussi les contraintes de la participation. Il met en perspective quatre dispositifs participatifs très divers, privés et citoyens: dans l’entreprise Caterpillar, dans une maison médicale, dans un atelier de réparation de vélo de Californie, ainsi que dans un projet participatif de rénovation urbaine dans un village de Wallonie.
Alter Échos: Est-ce difficile aujourd’hui de critiquer la participation? 
Julien Charles: Les sciences sociales qui se sont donné pour mission de traiter de la participation ont intérêt à faire valoir leur objet de recherche. En France, les chercheurs patentés de la participation sont majoritairement ceux qui ont conseillé Ségolène Royal, qui a mis en valeur les projets participatifs. Ils sont trop enjoués, ça m’a donné envie d’être critique. Mais je n’ai pas eu de problème pour faire ma thèse. Même si c’était ambitieux et délicat, voire politiquement incorrect de mettre côte à côte des choses traditionnellement opposées, le management participatif et l’autogestion.  
 A.É.: Pourquoi justement avoir étudié les cas d’une maison médicale et de Caterpillar?
J.C.: L’idée c’est de se dire que mettre côte à côte des situations qui ...

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Avec son ouvrage La participation en actes: Entreprise, ville, association, Julien Charles, docteur en science sociales et chargé de recherches et de formations au Centre socialiste d’éducation permanente, explore les promesses mais aussi les contraintes de la participation. Il met en perspective quatre dispositifs participatifs très divers, privés et citoyens: dans l’entreprise Caterpillar, dans une maison médicale, dans un atelier de réparation de vélo de Californie, ainsi que dans un projet participatif de rénovation urbaine dans un village de Wallonie.
Alter Échos: Est-ce difficile aujourd’hui de critiquer la participation? 
Julien Charles: Les sciences sociales qui se sont donné pour mission de traiter de la participation ont intérêt à faire valoir leur objet de recherche. En France, les chercheurs patentés de la participation sont majoritairement ceux qui ont conseillé Ségolène Royal, qui a mis en valeur les projets participatifs. Ils sont trop enjoués, ça m’a donné envie d’être critique. Mais je n’ai pas eu de problème pour faire ma thèse. Même si c’était ambitieux et délicat, voire politiquement incorrect de mettre côte à côte des choses traditionnellement opposées, le management participatif et l’autogestion.  
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