Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Petite enfance / Jeunesse

Jeunes à l'assaut des votes : Violette Leclercq (Ecolo)

Dans la foulée du dernier dossier d’Alter Échos consacré à l’engagement des jeunes dans la politique, nous vous proposons sur le site, une fois par jour, l’interview, mi-décalée mi-sérieuse, d’un candidat de chaque parti. Aujourd’hui : Violette Leclercq, tout juste 20 ans, membre d’Ecolo J, sixième suppléante pour la Région Hainaut-Picardie.

Dans la foulée du dernier dossier d’Alter Échos consacré à l’engagement des jeunes dans la politique, nous vous proposons sur le site, une fois par jour, l’interview, mi-décalée mi-sérieuse, d’un candidat de chaque parti.

© martine vandemeulebroecke
© martine vandemeulebroecke

Alter Échos : Comment devient-on jeune Ecolo ? Vocation ou un coup de foudre ?

Violette Leclercq : L’année passée, en mai 2013, je suis allée à « Rencontre des nouveaux mondes » organisée par Etopia (le centre d’études d’Ecolo). Je ne connaissais pas vraiment Ecolo mais sur le temps du midi, ici place Flagey, je rencontrais régulièrement des jeunes d’Ecolo J. Je suis allée à cette formation et c’est comme cela que j’ai été embarquée. Je me suis fait membre d’Ecolo J cette année seulement.

 : Donnez-moi des raisons d’aller aux formations d’Ecolo J ?

VL : Parce que les sujets m’intéressent, que ce sont des chouettes gens et que leurs sandwichs sont super bons

AÉ : Vous êtes sixième suppléante. Ces élections, c’est un match d’entraînement ?

VL : Oui, c’est cela. C’est un entraînement pour 2018.

AÉ : Et dans vos rêves, vous devenez quoi ? Députée, ministre ?

VL : Je rêve d’être la future Isabelle Durant (rires)

AÉ : Vous rencontrez les jeunes d’autres partis ? Vous pouvez aller boire un verre avec eux ?

VL : J’ai participé à l’ULB à un débat avec des jeunes MR. Après, on a rigolé ensemble. Tant qu’on ne parle pas politique, ça va…

AÉ : Il y-t-il des « vieux » Ecolo qu’il faudrait recycler ?

VL : Je ne les connais pas assez. Je suis toute jeune dans ce parti !

AÉ : Qu’ont dit vos parents quand vous leur avez annoncé votre candidature aux élections ?

VL : Ma mère est membre d’Ecolo donc ils étaient contents. S’ils étaient au MR, je ne le leur aurais sans doute pas dit.

AÉ : Si à l’issue des élections le premier ministre devait être Ecolo, que devrait-il faire immédiatement ?

VL : Le nucléaire me préoccupe vraiment. Donc, il faudrait fermer sur le champ toutes les centrales.

AÉ : Tout, tout de suite ?

VL : Oui ou alors les unes après les autres mais vite

AÉ : Le pire que vous ayez vu dans ce gouvernement ?

VL : La diminution des allocations de chômage. C’est vraiment imbuvable. Si Ecolo devait grimper au pouvoir, il devrait mettre en place l’allocation universelle

AÉ : Un peu utopique, non ?

VL : Oui, cela prendrait sans doute du temps mais je pense que c’est réalisable.

Martine Vandemeulebroucke

Martine Vandemeulebroucke

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)