Le Secal, service fédéral qui aide les familles confrontées à un défaut de paiement de leurs pensions alimentaires, est mis à mal par les décisions du gouvernement fédéral. Depuis janvier, le service permet d'aider un plus grand nombre de personnes mais le budget nécessaire pour remplir cette mission n'a pas suivi. La situation inquiète les acteurs sociaux alors que la dernière note de l'Institut pour un développement durable a indiqué fin mars que le nombre de familles monoparentales ne cesse d'augmenter.
Dans le cadre de la lutte contre la précarité, et particulièrement contre la pauvreté infantile, le «Service des créances alimentaires» apporte une aide aux familles monoparentales en leur octroyant des avances pour le montant que l'ex-conjoint est censé verser à l'autre parent. Ces avances sont conditionnées par un plafond de revenus qui était fixé à 1.300 euros.
En mai 2014, le plafond de revenus a été revu à la hausse et s'élève désormais à 1.800 euros net par mois. Ce changement, entré en vigueur en janvier 2015, devrait être une aubaine pour un nombre accru de familles monoparentales. «Davantage de familles sont susceptibles de bénéficier d'avances mais aucune augmentation du budget alloué au Secal n'est prévu», a dénoncé dans un communiqué l'association Vie féminine, qui fait partie de la «Plateforme créances alimentaires».
Recommandations rejetées
«Des études ont été ...
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Le Secal, service fédéral qui aide les familles confrontées à un défaut de paiement de leurs pensions alimentaires, est mis à mal par les décisions du gouvernement fédéral. Depuis janvier, le service permet d'aider un plus grand nombre de personnes mais le budget nécessaire pour remplir cette mission n'a pas suivi. La situation inquiète les acteurs sociaux alors que la dernière note de l'Institut pour un développement durable a indiqué fin mars que le nombre de familles monoparentales ne cesse d'augmenter.
Dans le cadre de la lutte contre la précarité, et particulièrement contre la pauvreté infantile, le «Service des créances alimentaires» apporte une aide aux familles monoparentales en leur octroyant des avances pour le montant que l'ex-conjoint est censé verser à l'autre parent. Ces avances sont conditionnées par un plafond de revenus qui était fixé à 1.300 euros.
En mai 2014, le plafond de revenus a été revu à la hausse et s'élève désormais à 1.800 euros net par mois. Ce changement, entré en vigueur en janvier 2015, devrait être une aubaine pour un nombre accru de familles monoparentales. «Davantage de familles sont susceptibles de bénéficier d'avances mais aucune augmentation du budget alloué au Secal n'est prévu», a dénoncé dans un communiqué l'association Vie féminine, qui fait partie de la «Plateforme créances alimentaires».
Recommandations rejetées
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