Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le gouvernement wallon et la Commission communautaire française (Cocof) ont adopté début juillet le plan intra-francophone 2015-2019 de lutte contre les violences sexistes et intra-familiales.
Une femme sur sept a été confrontée à au moins un acte de violence commis par son (ex)-partenaire au cours des 12 derniers mois. Chaque jour, 7 viols sont commis. En 2013, les statistiques policières ont recensé en Belgique 39.746 procès-verbaux relatifs à des faits de violences conjugales. 162 personnes sont mortes des suites de violences conjugales.
Ces quelques chiffres ont interpellé la ministre des Droits des femmes et de l’Égalité des chances, Isabelle Simonis, à l'initiative du plan intra-francophone 2015-2019 de lutte contre les violences sexistes et intra-familiales.
Focus sur les luttes contre les violences sexuelles
Le plan précédent visait surtout les violences telles que les mariages forcés, les mutilations génitales et les violences liées à l’honneur. Pour les quatre années avenir, la lutte contre le viol, le harcèlement sexuel et la prostitution seront au cœur des priorités des trois gouvernements.
Concrètement, ce plan intra-francophone contient six principales lignes directrices:
la violence conjugale et à l’égard des enfants;
les violences sexuelles (viol, harcèlement sexuel et prostitution);
les mariages forcés;
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