Perchée au 7e étage, la longue banderole descend le long d’un mur gris. Un fond jaune sur lequel s’étale la phrase «Sozial Wohnungen Retten. Deutsche Wohnen Enteignen»: sauvons le logement social, exproprions Deutsche Wohnen. En bas, la foule jubile. C’est vrai que ça faisait longtemps qu’une aussi grande manifestation n’avait pu se tenir. Une grosse centaine de personnes rassemblées à Kotbusser Tor dans le quartier de Kreuzberg. Il y a encore quelques années, violence et trafic de drogues faisaient la une des journaux berlinois concernant cette place grise de Berlin hérissée d’immeubles en béton. Aujourd’hui, la police veille surtout à ce que chacun respecte ses distances avec ses voisins. Parmi les manifestants, beaucoup de jeunes, quelques familles avec des vélos-cargos et des seniors. Des stands de fortune sont dressés aux quatre coins de la place pendant que la sono amplifie les discours. «Nationaliser n’est pas un retour à la DDR», clame un jeune homme à la barbe fournie. Un contre-argument souvent repris par les détracteurs du référendum, qui voient dans la communalisation des logements une résurgence de l’Allemagne de l’Est et de la négation de la propriété privée.
«Les prix vont baisser»
Quelques drapeaux de couleur rouge sont levés. Le parti Die Linke, formation d’extrême gauche qui gouverne la ville en coalition avec les Verts et les sociaux-démocrates, soutient a...
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Perchée au 7e étage, la longue banderole descend le long d’un mur gris. Un fond jaune sur lequel s’étale la phrase «Sozial Wohnungen Retten. Deutsche Wohnen Enteignen»: sauvons le logement social, exproprions Deutsche Wohnen. En bas, la foule jubile. C’est vrai que ça faisait longtemps qu’une aussi grande manifestation n’avait pu se tenir. Une grosse centaine de personnes rassemblées à Kotbusser Tor dans le quartier de Kreuzberg. Il y a encore quelques années, violence et trafic de drogues faisaient la une des journaux berlinois concernant cette place grise de Berlin hérissée d’immeubles en béton. Aujourd’hui, la police veille surtout à ce que chacun respecte ses distances avec ses voisins. Parmi les manifestants, beaucoup de jeunes, quelques familles avec des vélos-cargos et des seniors. Des stands de fortune sont dressés aux quatre coins de la place pendant que la sono amplifie les discours. «Nationaliser n’est pas un retour à la DDR», clame un jeune homme à la barbe fournie. Un contre-argument souvent repris par les détracteurs du référendum, qui voient dans la communalisation des logements une résurgence de l’Allemagne de l’Est et de la négation de la propriété privée.
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Quelques drapeaux de couleur rouge sont levés. Le parti Die Linke, formation d’extrême gauche qui gouverne la ville en coalition avec les Verts et les sociaux-démocrates, soutient a...
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Perchée au 7e étage, la longue banderole descend le long d’un mur gris. Un fond jaune sur lequel s’étale la phrase «Sozial Wohnungen Retten. Deutsche Wohnen Enteignen»: sauvons le logement social, exproprions Deutsche Wohnen. En bas, la foule jubile. C’est vrai que ça faisait longtemps qu’une aussi grande manifestation n’avait pu se tenir. Une grosse centaine de personnes rassemblées à Kotbusser Tor dans le quartier de Kreuzberg. Il y a encore quelques années, violence et trafic de drogues faisaient la une des journaux berlinois concernant cette place grise de Berlin hérissée d’immeubles en béton. Aujourd’hui, la police veille surtout à ce que chacun respecte ses distances avec ses voisins. Parmi les manifestants, beaucoup de jeunes, quelques familles avec des vélos-cargos et des seniors. Des stands de fortune sont dressés aux quatre coins de la place pendant que la sono amplifie les discours. «Nationaliser n’est pas un retour à la DDR», clame un jeune homme à la barbe fournie. Un contre-argument souvent repris par les détracteurs du référendum, qui voient dans la communalisation des logements une résurgence de l’Allemagne de l’Est et de la négation de la propriété privée.
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Quelques drapeaux de couleur rouge sont levés. Le parti Die Linke, formation d’extrême gauche qui gouverne la ville en coalition avec les Verts et les sociaux-démocrates, soutient a...