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Regard critique · Justice sociale

Emploi/formation

ETA: quel avenir pour les travailleurs handicapés?

Concurrence accrue, chômage économique, diversification des activités, les entreprises de travail adapté (ETA) sont aujourd’hui confrontées à de nombreux défis qui se transforment en réelles difficultés.

L’ETA Nos Pliifs propose la réalisation de travaux de jardinage. (c) Yves Lobet / Nos Pilifs

Concurrence accrue, chômage économique, diversification des activités, les entreprises de travail adapté (ETA) sont aujourd’hui confrontées à de nombreux défis qui se transforment en réelles difficultés.
Article publié dans Alter Echos n°433, 10 novembre 2016.
Au cours des dernières années, plusieurs ETA ont fait faillite, ont dû fusionner ou licencier du personnel. En tant que sous-traitantes d’entreprises classiques, elles sont directement affectées par la crise économique. Des représentants syndicaux reprochent aux ateliers protégés d’être devenus des entreprises compétitives, axées sur la rentabilité économique autant que sociale. Si elles ont été poussées à le faire par les pouvoirs publics, en interne, elles se sont aussi professionnalisées, en développant de nouvelles techniques de management, incitées à se spécialiser dans des domaines très techniques et à automatiser une partie de la production. À tel point que, dans cette course à la reconversion, elles risquent de se voir obligées d’exclure les travailleurs les plus faibles.
«Nous ne souhaitons pas que les travailleurs porteurs d’un handicap soient les cobayes des mesures de flexibilité.» Andrea Della Vecchia, FGTB
En Wallonie, la situation semble particulièrement problématique pour les 55 ETA et leurs 8.000 travailleurs porteurs d’un handicap. Les tensions entre syndicats et fédération patronale, EWETA (Entente wall...

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Concurrence accrue, chômage économique, diversification des activités, les entreprises de travail adapté (ETA) sont aujourd’hui confrontées à de nombreux défis qui se transforment en réelles difficultés.
Article publié dans Alter Echos n°433, 10 novembre 2016.
Au cours des dernières années, plusieurs ETA ont fait faillite, ont dû fusionner ou licencier du personnel. En tant que sous-traitantes d’entreprises classiques, elles sont directement affectées par la crise économique. Des représentants syndicaux reprochent aux ateliers protégés d’être devenus des entreprises compétitives, axées sur la rentabilité économique autant que sociale. Si elles ont été poussées à le faire par les pouvoirs publics, en interne, elles se sont aussi professionnalisées, en développant de nouvelles techniques de management, incitées à se spécialiser dans des domaines très techniques et à automatiser une partie de la production. À tel point que, dans cette course à la reconversion, elles risquent de se voir obligées d’exclure les travailleurs les plus faibles.
«Nous ne souhaitons pas que les travailleurs porteurs d’un handicap soient les cobayes des mesures de flexibilité.» Andrea Della Vecchia, FGTB
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Pierre Jassogne

Pierre Jassogne

Journaliste

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