Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Edito

«Edward Snowden, sors de mon corps»

Mardi matin, 17 mars 2015, 11 h 30. Beau temps, fraîcheur. Allez, j’appelle un cabinet pour faire le suivi d’un de nos dossiers.
Sur le site du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pas vraiment de noms de conseillers ni d’informations sur la constitution des équipes ministérielles. Sur le site du gouvernement fédéral, entre trois et six noms par cabinet.
C’est d’abord un cri d’admiration qui sort de moi! Si l’on s’en tient à visualiser l’équipe du ministre du Budget en Fédération Wallonie-Bruxelles, le courageux n’aurait qu’une attachée de presse pour le soutenir. Mon cœur de citoyenne et directrice de l’Agence Alter fait un bond de joie, ça y est, une des recommandations chères à la réforme Copernic (la grande réforme au sein de l’administration fédérale au début de ce siècle) de réduire les équipes ministérielles pour optimiser décisions et deniers publics, voit déjà ses premiers résultats…
Puis le doute m’assaille… Nous cacherait-on des informations, à nous qui avons participé grâce au droit de vote à la composition du pouvoir exécutif, ou à nous, journalistes aimant décrypter les rouages du pouvoir?

Mardi matin, 17 mars 2015, 11 h 30. Beau temps, fraîcheur. Allez, j’appelle un cabinet pour faire le suivi d’un de nos dossiers.
Sur le site du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pas vraiment de noms de conseillers ni d’informations sur la constitution des équipes ministérielles. Sur le site du gouvernement fédéral, entre trois et six noms par cabinet.
C’est d’abord un cri d’admiration qui sort de moi! Si l’on s’en tient à visualiser l’équipe du ministre du Budget en Fédération Wallonie Bruxelles, le courageux n’aurait qu’une attachée de presse pour le soutenir. Mon cœur de citoyenne et directrice de l’Agence Alter fait un bond de joie, ça y est, une des recommandations chères à la réforme Copernic (la grande réforme au sein de l’administration fédérale au début de ce siècle) de réduire les équipes ministérielles pour optimiser décisions et deniers publics voit déjà ses premiers résultats…
Puis le doute m’assaille... Nous cacherait-on des informations, à nous qui avons participé grâce au droit de vote à la composition du pouvoir exécutif, ou à nous, journalistes aimant décrypter les rouages du pouvoir?
Il faut aller sur les sites personnels des ministres pour avoir la chance, ou la malchance, de glaner un peu plus d’informations. Certains font preuve d’une rigueur et d’une transparence absolue, et ce depuis les premiers jours qui ont suivi la composition des cabi...

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Mardi matin, 17 mars 2015, 11 h 30. Beau temps, fraîcheur. Allez, j’appelle un cabinet pour faire le suivi d’un de nos dossiers.
Sur le site du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pas vraiment de noms de conseillers ni d’informations sur la constitution des équipes ministérielles. Sur le site du gouvernement fédéral, entre trois et six noms par cabinet.
C’est d’abord un cri d’admiration qui sort de moi! Si l’on s’en tient à visualiser l’équipe du ministre du Budget en Fédération Wallonie Bruxelles, le courageux n’aurait qu’une attachée de presse pour le soutenir. Mon cœur de citoyenne et directrice de l’Agence Alter fait un bond de joie, ça y est, une des recommandations chères à la réforme Copernic (la grande réforme au sein de l’administration fédérale au début de ce siècle) de réduire les équipes ministérielles pour optimiser décisions et deniers publics voit déjà ses premiers résultats…
Puis le doute m’assaille... Nous cacherait-on des informations, à nous qui avons participé grâce au droit de vote à la composition du pouvoir exécutif, ou à nous, journalistes aimant décrypter les rouages du pouvoir?
Il faut aller sur les sites personnels des ministres pour avoir la chance, ou la malchance, de glaner un peu plus d’informations. Certains font preuve d’une rigueur et d’une transparence absolue, et ce depuis les premiers jours qui ont suivi la composition des cabi...

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Aude Garelly

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